L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, a récemment annoncé qu’il ne soutiendrait aucun candidat dans la course à la présidentielle en cours, une décision prise depuis sa détention à la prison Centrale de Makala, où il purge une condamnation.
Dans un communiqué publié le 20 novembre 2023 et signé par le secrétaire général du Parti Alliance pour le Changement, Billy Mutono, il est clairement indiqué que tous les membres du parti sont strictement interdits de soutenir officiellement un quelconque candidat. De plus, l’affichage de photos sur les réseaux sociaux est également interdit.
Cette position de Jean-Marc Kabund suscite des interrogations et des divergences au sein de la classe politique. Certains y voient une stratégie pour maintenir son influence et sa neutralité, tandis que d’autres le critiquent pour ne pas prendre position dans cette période cruciale pour le pays.
Il est intéressant de noter que cette décision démontre les tensions politiques et les rivalités qui existent au sein de plusieurs acteurs politiques du pays. Les partis politiques sont souvent confrontés à des contraintes et des impératifs qui les obligent à faire des choix difficiles.
Il reste à voir quels seront les effets de cette décision sur la course à la présidentielle et si d’autres personnalités politiques suivront l’exemple de Jean-Marc Kabund en refusant de soutenir un candidat spécifique. Cette situation soulève également des questions sur la démocratie et la liberté d’expression en République démocratique du Congo.
La rédaction
