L’établissement de garde pour enfant (EGE) communément appelé “prison pour enfant” de Beni, regorge à son sein ces derniers temps au moins 32 enfants tous des garçons, en conflits avec la loi. Ces enfants qui proviennent de plusieurs entités de la région de Beni et de la ville de Butembo ont été placés dans cet établissement pour plusieurs manquements (infraction pour enfant, Ndlr) notamment celui de vol simple ou qualifié, viol, meurtre, escroquerie, abus de confiance et autres faits punissable par les lois du pays.
Dans une descente effectuée ce Mardi 4 Juillet 2023, dans cet établissement par Kilalopress.net, il a été constaté que le système pénitentiaire au sein de cet établissement est tout simplement exceptionnel.
Cet établissement de garde pour enfants dont l’âge vari entre 8 et 14 ans est composé de deux compartiments dont l’un pour des enfants garçon et l’autre pour des filles. On y retrouve également une cours de récréation dotée d’un stade de Basketball.
Le directeur de l’établissement de garde pour enfant explique à KilaloPress.net qu’une salle de cinéma est installée chez les garçons. Il parle aussi d’un atelier de couture et une autre pour l’élevage des poules, qui ont été mises en place.
Sefu Kambale Kyalire fait savoir que la mise en place de ce confort permet à l’enfant de se développer bien qu’étant privé seulement de la liberté. C’est une façon de permettre l’épanouissement de l’enfant en étant même en détention.
Celui-ci poursuit en disant que l’enfant peut être condamné où être sous décision judiciaire deux ou cinq ans pour plusieurs manquements mais sa libération peux même intervenir après 1 ou 2 mois suivant sa condamnation car la place de l’enfant est en famille.
«Parmi les 32 enfants il y a 20 qui sont condamnés mais chez nous on dit qu’ils sont sous décision judiciaire. 12 sont sous ordonnance de placement provisoire mais il faut admettre que l’on peut condamner un enfant pour 2 ou 5 ans mais après un mois ou deux mois, il est libéré car la place de l’enfant c’est à l’école où la famille» a-t-il déclaré.
Selon la personne ressource, peu après sa libération, l’enfant n’est pas doté d’un certificat de libération. Ce dernier est accompagné dans sa famille par un assistant social afin de faciliter son intégration dans la famille ou la société.
Anderson SD
