Du 8 au 14 Octobre 2024, la ville de Kisangani a servi de cadre pour la 14ème édition des réseaux pour l’environnement et la sécurité dans les aires protégées de la RDC, en sigle RESAP. Cet événement de l’ICCN est un contexte de réflexion annuel aboutissant à des partages d’expériences et des décisions constructives pour la bonne gestion de la biodiversité de la RDC.
Lors de ces assises, le DG de l’ICCN, M. Ngangay, a rappelé à l’assistance l’importance des efforts conjoints de tous afin d’affermir pleinement les missions associées à l’ICCN, tout en rendant hommage aux conservateurs qui ont sacrifié leurs vies pour la biodiversité. Il était aussi question dans son approche d’intervention de souligner l’utilité de renforcer les différents partenariats et de coordonner les efforts afin d’impulser avec plus d’efficacité la mise en œuvre des activités qui permettront d’atteindre progressivement une protection totale de notre riche biodiversité.
En définitive, il a réitéré au nom du comité de gestion l’engagement total axé sur la continuité du renforcement des capacités des agents en vue de mieux coordonner les actions visant à appuyer plus efficacement le développement de l’ICCN.
La Tshopo comme repère, bien explicité par le Général Massi Bamba du CorPPN : le choix porté sur la province de la Tshopo est significatif du fait qu’elle regorge de trois importantes aires protégées, notamment :
le Parc National de la Maïko, la Réserve de biosphère de Yangambi et les jardins Zoologique et Botanique de Kisangani. À cet égard, il convient de noter que la ville de Kisangani est un canal du braconnage, comme l’a mentionné le délégué du gouvernorat.
La présence d’une telle activité dans ce coin de la république dénote une démarche dissuasive envers les ennemis de la conservation de la nature. Le Directeur Technique et Scientifique, Paulin TSHIKAYA, a insisté sur les échanges d’expériences entre les hommes de terrain et la Direction générale afin de capitaliser conjointement sur les informations.
L’enjeu de la pluralité a été une caractéristique majeure dans cette session annuelle de travail, car les expériences contributives provenaient de diverses aires protégées. Une intensification a été de mise sur les thématiques régulières de la conservation. L’approche One Health, à titre d’exemple, sur ses aspects de l’épidémiosurveillance dans les aires protégées, a fait l’objet d’un échange minutieux entre les parties des partenaires pleinement engagés pour la cause verte.
Plusieurs partenaires de la conservation de la nature en RDC ont répondu présents à ce grand rendez-vous du secteur.
Kilalopress