Dans la dernière ligne droite de la rentrée scolaire au pays, les prix des différentes fournitures scolaires ont été revus à la hausse dans les différents marchés dans le territoire de Tshikapa/Kamonia, dans la province du Kasï. Cette situation s’observe depuis deux semaines avant cette nouvelle rentrée scolaire 2023-2024.
En effet, les prix des fournitures dont des Cahiers, stylos, tenues bleues- blanches pour ne citer que ceux-là, ont été revus à la hausse. Certains habitants de la place qui se plaignent de cette situation regrettent de constater que même un Stylo qui jadis se négociait à 50 FC, est passé à 200 FC soit un surplus de 150 FC. Il en est de même pour plusieurs autres fournitures scolaires dont les prix ont galopé à la veille de la rentrée scolaire 2023-2024 prévue d’ici septembre prochain.
Quelques parents d’élèves rencontrés sur ces lieux de négoce se plaignent de cette hausse de prix qui ne leur permettent pas de s’en procurer conformément aux billets des vacances de leurs enfants. Ils sollicitent l’intervention urgente du gouvernement afin de tout mettre en œuvre pour améliorer leurs situations sociales afin de bien prendre en charge leurs enfants et de bien remplir leur devoir parental.
Plusieurs commerçants contactés attribuent cette situation de hausse des prix à l’instabilité du taux d’échange sur le marché. A ce sujet, Clément Yawudikho, président de la société civile Forces vives de la place invite les autorités locales et provinciales à vite agir pour trouver une solution paliative à cette situation qui impacte sur la rentrée scolaire.
«Nous sommes vraiment dans un état de crise sur toute l’étendue du territoire national, à Kamonia, chef-lieu du territoire de Tshikapa, un calvaire reste à remarquer, les biens ont connu une montée des prix insupportable à l’approche de la reprise des cours des élèves. De ce faire, nous demandons à monsieur le ministre provincial du Kasaï ayant l’économie en sa charge de prendre ses mesures idoines sur cet acte, car il y a un parent qui n’a pas des moyens mais supporte plus de cinq élèves. À titre illustratif, le président de la République a initié la gratuité de l’enseignement, c’est pour aider ces géniteurs, mais vendre des cahiers, stylos, uniformes à un prix exagéré pour eux reste un manque à gagner» a-t-il déclaré à Kilalopress.net.
Disons que la réaction du ministre provincial du Kasaï ayant l’économie en sa charge sur cette question est encore attendue.
EMMANUEL Tshingambu à tshikapa
