Chaque année, le 30 mai, le monde célèbre la Journée mondiale du perroquet, une journée dédiée à sensibiliser le public à la vulnérabilité de ces oiseaux exceptionnels et à promouvoir leur protection.
Derrière les festivités de cette journée, se cache une réalité alarmante : le trafic de perroquets sévit dans les profondeurs des forêts de la République Démocratique du Congo (RDC), mettant en péril la survie de ces créatures colorées.
Les perroquets, joyaux volants de nos écosystèmes, sont confrontés à un éventail de menaces. La destruction impitoyable de leur habitat naturel, le commerce illicite et la capture pour alimenter le marché des animaux de compagnie les plongent dans une lutte pour leur existence. Les conséquences sont tragiques : des populations de perroquets en chute libre et de nombreuses espèces au bord de l’extinction.
La Journée mondiale du perroquet ne doit pas seulement être une célébration, mais un rappel urgent de notre devoir de protéger ces êtres fascinants. Il est impératif de préserver leurs foyers naturels, de combattre sans relâche le commerce clandestin et de promouvoir des pratiques d’élevage responsables.
Plus que de simples animaux de compagnie, les perroquets sont des êtres doués d’intelligence et de sensibilité. Leur bien-être dépend de notre compréhension de leurs besoins spécifiques et de notre engagement à y répondre.
Dans la province de maniema ou cette pratique esr de plus en plus repandue, la population pense que c’est en unissant les forces pour sauvegarder les perroquets et pour éveiller les consciences sur leur sort précaire, que nous pouvons forger un avenir où ces créatures majestueuses continueront à colorer nos cieux et à égayer nos vies. La RDC, riche en biodiversité, ne peut se permettre de perdre ces trésors de la nature. Il est temps d’agir, avant qu’il ne soit trop tard.
La rédaction
