Dans une réunies lors d’une séance de réflexion à Isiro, capitale provinciale, le samedi 25 mai, ces gardiennes de l’environnement ont levé une option claire : s’approprier la lutte pour un avenir plus vert et plus sûr.
Dans une déclaration faite à l’issue de cette réunion, les femmes du Haut-Uele, en collaboration avec la fondation Sungufue qui a orchestré cet événement, ont lancé un appel pressant aux autorités locales. Elles exigent une sensibilisation accrue de la population sur l’importance vitale de la préservation de notre écosystème. Le message est clair : il est temps d’agir, et cela commence par une prise de conscience collective.
Au cœur de leur appel résonne une vérité fondamentale : pour contrer les ravages du changement climatique, nous devons réinventer nos méthodes agricoles et repenser notre gestion des déchets. Les femmes du Haut-Uele plaident pour une agriculture durable et responsable, ainsi qu’une gestion efficace des déchets plastiques, essentiels pour notre survie commune.
“Nous appelons à l’engagement des autorités locales sur l’ensemble de notre province, afin de guider notre population dans cette période d’adaptation aux défis du changement climatique”, souligne Christine Dako, porte-parole du collectif des femmes du Haut-Uele. “Ne nous laissons pas abattre par les perturbations saisonnières dans notre agriculture. Encourageons et perpétuons les bonnes pratiques d’assainissement de notre environnement, car c’est l’affaire de tous.”
Cette détermination à toute épreuve se traduit par des actions concrètes : incinération des déchets plastiques non dégradables, gestion responsable des déchets biodégradables, et une planification rigoureuse pour assurer la sécurité sociale de tous. Les femmes du Haut-Uele insistent sur la nécessité de maintenir notre province propre, afin d’éviter les conséquences dévastatrices observées ailleurs dues à une mauvaise gestion des déchets.
Ce leadership des femmes du Haut-Uele est un exemple inspirant pour nous tous. Leur appel à l’action est un rappel puissant de notre responsabilité collective envers notre terre et les générations futures. Rejoignons-les dans cette lutte vitale pour un avenir plus durable et plus juste.
La rédaction
