RDC : Les Malentendus Révélés par un Conflit Interne au sein du Fonds Forestier National

Un bras de fer entre le président du conseil d’administration et la direction générale du Fonds Forestier National en République Démocratique du Congo met en lumière les failles dans la gouvernance forestière. Des questions urgentes surgissent quant à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles cruciales.

Alors que les forêts du monde entier crient à l’aide, les conflits internes au sein des organismes chargés de leur protection ne font qu’empirer les choses. Le récent affrontement entre le président du conseil d’administration et la direction générale du Fonds Forestier National en République Démocratique du Congo expose les faiblesses profondes dans la gouvernance forestière, non seulement dans ce pays mais potentiellement dans toute l’Afrique.

Le communiqué publié ce 31 mai 2024 par la direction générale du Fonds Forestier National a secoué tant la sphère nationale qu’internationale. Il a révélé des désaccords majeurs au sein de l’organisme, mettant en lumière des pratiques qui soulèvent des questions sur la transparence et l’intégrité de la gestion des ressources forestières.

Le cœur du problème semble résider dans l’interprétation des pouvoirs et des responsabilités au sein du Fonds Forestier National. Les articles 42 et 45 du règlement intérieur du conseil d’administration soulignent l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds et des ressources. Cependant, le conflit actuel met en évidence des divergences d’interprétation et des accusations de dépassement de pouvoir.

La crise actuelle soulève des questions cruciales : Qui détient réellement le pouvoir de décision en matière de gestion forestière ? Dans quelle mesure la gouvernance est-elle transparente et responsable ? Et surtout, quels sont les impacts sur les précieuses ressources forestières et sur les communautés qui en dépendent pour leur subsistance ? “Là où l’homme est un étranger, la forêt est son ennemie.” Proverbe africain.

alors que les décideurs politiques se disputent le contrôle, ce sont les communautés locales et l’environnement qui risquent d’en payer le prix le plus élevé. Cette crise qui s’observe au Fonds Forestier National est bien plus qu’une querelle bureaucratique. C’est un révélateur des failles systémiques dans la gouvernance forestière en Afrique, où la transparence et la responsabilité restent des idéaux lointains plutôt que des pratiques concrètes. Il est temps que les gouvernements et les organismes internationaux prennent des mesures concrètes pour garantir une gestion forestière juste, transparente et durable. L’avenir de nos forêts, et par extension de notre planète, en dépend.

Par Franck zongwe lukama

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