La Convention des Fédéralistes pour la Démocratie Chrétienne (COFEDEC), du feu sénateur Venant Tshipasa, a annoncé depuis dimanche dernier le boycott du prochain scrutin électoral en cours au pays. Ceci étant, ce parti ne déposera pas des listes de ses candidats, a en croire son Secrétaire relayant lors de son passage à Goma, une déclaration signée le 30 Juin dernier.
Cette prise de position est loin de plaire à tous. Elle suscite déjà plus de remous que des réactions sympathiques dans la ville de Goma.
La dernière en date est celle du député élu de Walikale, Prince Kihanhi Kyamwami, qui dit être surpris par cette position du Directoire de son Parti.
Ce déchirement et désorientation pourraient se faire sentir dans la base de la COFEDEC à Walikale, un des territoires du Nord-Kivu, où ce parti avait encore la fierté de porter un nom du député à l’Hémicycle de Goma. Suite à cette décision à Butembo, un autre leader a claqué la porte, quelque peu avant que tout ne barde.
Le député Tembose Yotama a écrit, le 23 Juin dernier, une lettre de démission pour des raisons de convenance personnelle.Ces cas, pour ne citer que ceux-là sont parmi plusieurs autres enregistré ces dernières semaines où l’on assiste à des divirorces entre partis et leaders qui ne trouvent pas leur compte dans les décisions des directoires respectifs de boycoter les élection en cours au pays.
La question qui se pose, il y a-t-il oppportunité de boycoter le processus annoncé irreversible par la Commission électorale (CENI)? . De l’autre côté, l’avenir des leaders qui divorcent d’avec les formation qui les ont hissé au cours de cette législature reste incertaine.
Le parti risque de perdre son poids politique et retropédaler à l’allure où les faits se présentent. Dans son Communiqué de Vendredi dernier, la Commission électorale a annoncé attendre les listes des candidat s’affichant intransigeante pour le trict respect de reception des candidatures dans les Bureau de Réception et Traitement (BRTC)
En même temps qu’il ne veut faire marche arrière, Denis Kadima poursuit sa série des consultation avec les leaders qui émettent les critiques auyour du processus électoral en cours. Après Matata Ponyo, Sesanga, Fayulu et Katumbi, ce lundi 03 juillet, c’était le tour de Adolphe MIZITO.
Il sied de signaler que de nos jours, de plus en plus des partis, principalement ceux de l’opposition politique congolaise s’affichent défavorables à l’organisation des élections excluant les territoires de Kwamouth, au Bandundu, Rutshuru et Masisi, au Nord-Kivu. Cette majeure raison qui justifierait les boycots de déposer les candidature semble cacher toutes les autres révendications politiques autour de ces scrutins.
Flavien MUHIMA