Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique a pris le soin d’étudier le recours introduit le 23 août 2023 par le Lycée Boyokani qui faisait état des “plusieurs irrégularités techniques” par lesquelles “certains numéros matricules attribués à ses élèves finalistes renvoient soit les identités aux candidats de l’année passée soit encore les identités inconnue”; remettant ainsi en cause le sérieux dans le travail du Centre National de correction de l’Exetat.
Afin de mettre la situation au claire, l’inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Odia Musungayi a eu une séance de travail avec la sœur préfet du lycée Boyokani madame Thérèse Malewa Nsawawa, au cours de cette séance de travail, les explications tant techniques que pratiques ont été données au préfet de ladite école située dans la commune de Kalamu. Les discussions ont conclu qu’il y avait aucune irrégularité dans la correction et la publication des résultats, d’après les informations fournies sur le site internet officiel du ministère de l’EPST à ce sujet.
« Elle a utilisé le code de l’année passée. Nous étions avec elle devant la machine, elle a reconnu. Les gens doivent se calmer. Il n’y a aucune raison de s’agiter. Ce code est presque permanent. Quand on vous donne 352, ça reste même pendant 1000 ans. Mais 352 en 2020 ce n’est pas 352 en 2023. Parceque les deux premiers chiffres renvoient à la province qui ne change pas.» a expliqué l’inspecteur général à la Direction de gestion de communication du ministère de l’EPST.
Avant de préciser que «Les trois derniers chiffres c’est l’ordre du centre et le 3ème c’est l’option qui ne change pas non plus. Après vous avez l’ordre de l’école dans le centre qui peut changer. C’est là qu’elle s’est embrouillé. On a été ( exceptionnellement) avec elle à la machine, ses candidats ont réussi… nous avons 17/30, 18/28 et il y a une option qui a fait néant, ce n’est pas de notre faute».
De quoi mettre fin à un dossier qui pouvait susciter de la méfiance au travail abattu par Centre National de correction de l’Exetat en cette période de la publication des résultats de l’exercice 2022-2023.
Henock Bituatua