Ces derniers disent constater avec amertume les multiples périls qu’ils traversent pour se rendre à Bujumbura en empruntant le tronçon routier qui va à la frontière entre ces deux pays voisins, côté de la République Démocratique du Congo, en raison de son délabrement très accentué.
Dans une correspondance d’information adressée directement au maire de la ville d’Uvira, et consultée par le point focal de kilalopress.net, les usagers de cet axe d’intérêt économique important regrettent la non-implication des autorités compétentes à tous les niveaux dans ce dossier pour des solutions idoines.
Ces usagers s’insurgent de part et d’autre contre la montée intempestive des frais de transport sur cette partie de la ville jusqu’à Bujumbura, la traversée à pied dans des eaux usées susceptibles de leur causer des maladies dans l’avenir, la destruction de leurs biens une fois tombés dans les eaux sales du marais Nyangara, situées entre la douane et le poste frontalier de Kavimvira, cherchant à se déverser dans le lac Tanganyika en passant par le tronçon routier.
“Nous réitérons notre souci du bien-être de la population et de ses dépendants. Nous vous proposons de songer à remédier à cette difficulté routière, se localisant à moins de 350 mètres. Car, nous espérons que vous avez cette possibilité entre vos mains en procédant au curage de cet espace dans un plus bref délai afin de permettre la fluidité du déplacement…” peut-on lire dans la suite de ce document.
En cette période où le Burundi a fermé ses frontières avec son voisin le Rwanda, les passagers qui se rendent à Bukavu sont obligés de passer par la frontière de Kavimvira et ensuite la plaine de la Ruzizi pour atteindre Bukavu, avec tout autant de défis.
Wendo Joés
