La majorité des habitants de Bwegera, dans la collectivité de la chefferie plaine de la Ruzizi, fuient en raison de l’insécurité qui règne dans ce village, suite à l’assassinat d’un jeune par des hommes armés non identifiés dans la nuit du 19 au 20 décembre, ainsi qu’une série d’enlèvements ! Les acteurs sociaux déplorent le silence du gouvernement et plaident pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans cette entité.
Cette situation s’est aggravée à partir de la semaine dernière, au lendemain de l’assassinat d’un jeune de la communauté des Banyamulenge à Bwegera par des hommes armés non identifiés, dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 décembre dernier !
Certains déplacés se sont dirigés vers des villages voisins jugés stables, tandis que la majorité s’est rendue à Kamanyola, dans le territoire de Walungu, où ils sont à la merci des intempéries sans aucune assistance. Face à cette situation, les acteurs sociaux constatent avec regret le silence du gouvernement quant au rétablissement de l’autorité de l’État dans cette entité de la chefferie plaine de la Ruzizi, devenue le théâtre d’atrocités.
Pour rappel, depuis juillet dernier, ce village de la chefferie plaine de la Ruzizi est sans chef de groupement, après sa suspension par le ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières du Sud-Kivu, au lendemain du meurtre de trois personnes lors des affrontements entre jeunes de la communauté Fuliru et ceux des Barundi autour de la gestion de ce village, le 12 juillet de cette année en cours. S’en est suivie une série de cas d’enlèvements et d’assassinats en guise de règlement de comptes.
Aujourd’hui, ce conflit touche les trois communautés majoritairement présentes à Bwegera, à savoir les Bafuliru, les Barundi et les Banyamulenge.
Wendo joés
