La communauté autochtone pygmée de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, se trouve confrontée à une situation des plus préoccupantes. Malgré avoir purgé leur peine de deux ans, certains de ses membres demeurent derrière les barreaux de la prison centrale de Bukavu, plongés dans une détention prolongée et injuste.
Cette injustice flagrante a incité cette communauté à prendre la parole, lançant un appel pressant aux plus hautes instances du pays pour obtenir assistance et réparation.
S’adressant directement au chef de l’État et président de la République ainsi qu’aux organisations de défense des droits humains, les autochtones pygmées réclament avec véhémence que ce dossier soit traité en priorité. Au cœur de leurs revendications se trouve la demande pressante de libération pour ces individus qui, un an après l’expiration de leur peine, continuent de languir en détention.
Parmi les détenus qui auraient dû recouvrer leur liberté depuis le 11 novembre 2022, se trouve leur chef coutumier Axe-biega, également connu sous le nom d’Amani BAHIDIKA. Cette situation a provoqué une vague d’indignation et d’incompréhension au sein de la communauté autochtone, qui peine à comprendre les raisons pour lesquelles ses membres demeurent privés de leur liberté de manière injustifiée.

Face à cette réalité intolérable, les autochtones pygmées exigent une action urgente de la part des autorités compétentes afin de faire respecter leurs droits fondamentaux et de leur rendre leur dignité. Il est impératif que justice soit rendue pour ces citoyens, victimes d’une détention abusive et prolongée qui les maintient dans une situation de vulnérabilité et de marginalisation.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur le respect des droits humains et la garantie de l’égalité devant la loi pour toutes les communautés, quelles que soient leur origine ou leur ethnie. L’inaction face à cette injustice non seulement porte atteinte à la réputation des institutions chargées de faire respecter la loi, mais compromet également la confiance des citoyens dans le système judiciaire.
Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour mettre fin à cette détention prolongée et injuste des autochtones pygmées de Bukavu. La justice doit être rendue sans délai afin que ces citoyens puissent recouvrer leur liberté et rétablir leur dignité, conformément aux principes fondamentaux de l’État de droit et des droits humains universels.
La redaction