Dans un paysage politique autrefois dominé par les figures masculines, un vent nouveau souffle en République Démocratique du Congo (RDC), offrant une vision plus équilibrée et inclusive de la gouvernance.
Cette transition vers la parité homme-femme s’épanouit tel un jardin florissant après une pluie bienfaisante. Une avancée révolutionnaire vient de marquer l’histoire politique de ce pays, célébrant la nomination inédite d’une femme au poste de Premier Ministre en avril dernier. Et aujourd’hui, cette onde de progrès se propage jusqu’au cœur même du pouvoir législatif congolais.
Le 22 mai 2024, dans une séance historique, le Bureau définitif de l’Assemblée Nationale s’est constitué, et ce qui a captivé l’attention de tous, c’est la présence éclatante de la gent féminine. Parmi les sept membres qui composent ce bureau, trois femmes rayonnent, portant sur leurs épaules non seulement les responsabilités de leur fonction, mais aussi les espoirs et les aspirations de tout un pays.
Parmi ces étoiles montantes de la politique congolaise, nous retrouvons Mme Dominique Munongo, assumant avec bravoure le rôle de Rapporteur adjointe. À ses côtés, deux autres figures éminentes se tiennent prêtes à marquer de leur empreinte l’histoire de leur nation : Mme Chimène PoliPoli, élevant la bannière de la quête de vérité en qualité de Questeur, et Mme Grâce Neema Paininye, tenant fermement les rênes du pouvoir en tant que Questeur Adjointe.
Mais cette percée n’est pas simplement une réponse aux appels de la parité. Elle est l’incarnation vivante des principes de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, éclairant le chemin vers une gouvernance plus éclairée et inclusive. Les femmes, souvent reléguées aux marges de l’histoire politique, se lèvent désormais, non seulement pour revendiquer leur place légitime dans les couloirs du pouvoir, mais aussi pour insuffler un nouvel élan de paix et de prospérité dans leur pays.
En effet, cette avancée n’est pas simplement une victoire pour les femmes congolaises, mais aussi un triomphe pour la paix, la sécurité et le développement durable. Ces femmes ne sont pas seulement des figures politiques, mais des pionnières, des guerrières de l’écologie, portant haut les couleurs de la dignité humaine et de la justice sociale.
Dans un pays encore marqué par les cicatrices de conflits passés, leur présence au sein du Bureau de l’Assemblée Nationale est un gage d’espoir pour un avenir meilleur. Elles sont les gardiennes de la flamme de la justice, les architectes d’un avenir où l’égalité des genres n’est pas seulement un slogan, mais une réalité palpable.
Au sein de la politique en RDC, cette avancée significative témoigne de l’engagement indéfectible de ce pays envers l’égalité des genres et la promotion de la participation des femmes aux plus hauts niveaux de gouvernance. C’est une invitation à toutes les femmes congolaises, et du monde entier, à se lever, à s’unir et à prendre leur place légitime aux côtés de leurs frères, dans la grande marche vers un avenir plus juste et plus lumineux pour tous.
Franck zongwe Lukama