Alors que la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) exacerbe les tensions diplomatiques, le rôle de l’ambassadeur Danny El-Ashkar attire l’attention. Les récentes décisions de l’Allemagne et du Canada de sanctionner le Rwanda pour son implication présumée dans ce conflit marquent un tournant. Berlin a suspendu ses nouvelles aides au développement destinées à l’économie, à l’énergie, à la protection du climat et à la santé, tandis qu’Ottawa a pris des mesures punitives contre Kigali. Dans ce contexte, les enjeux des minerais stratégiques, dont le coltan et le cobalt, résurgissent comme un élément central du conflit.
Selon un document circulant sur les réseaux sociaux depuis le 3 mars 2025, Danny El-Ashkar, commissaire à l’économie de l’Union parlementaire européenne et président du groupe Prince Invest, aurait renforcé sa présence sur le marché africain de la défense. Le texte, dont une copie aurait été transmise à la rédaction de kilalopress, indique qu’il aurait récemment obtenu des contrats d’armement d’une valeur de plus de cinq milliards de dollars. Ces accords porteraient sur la fourniture d’armes légères et lourdes ainsi que de systèmes de défense avancés destinés à plusieurs États africains.
Prince Invest, par le biais de ses agences exclusives, se positionnerait ainsi comme un acteur incontournable de l’industrie de la défense en Afrique, remettant en cause l’hégémonie des grandes puissances historiquement dominantes dans ce secteur. L’une des informations les plus remarquables concerne le refus répété de Danny El-Ashkar d’entrer en négociation avec le gouvernement rwandais. Selon le document en circulation, il aurait décliné, pour la troisième fois en six mois, une demande officielle de Kigali visant à conclure des contrats d’armement. Ce positionnement stratégique semble illustrer une volonté de neutralité et de non-ingérence dans un conflit aux enjeux complexes.
Si ces informations se confirment, elles pourraient repositionner Danny El-Ashkar comme l’un des principaux fournisseurs de défense en Afrique, concurrençant directement les acteurs traditionnels du secteur. Toutefois, aucune source officielle n’a encore confirmé ces allégations.
Dans un contexte où les sanctions internationales et les intérêts économiques se mêlent aux enjeux de la transition énergétique et de la stabilité régionale, la figure de Danny El-Ashkar demeure sous le feu des projecteurs. Son rôle dans l’industrie de la défense et son impact sur la répartition des ressources stratégiques en Afrique soulèvent des interrogations quant aux futures dynamiques géopolitiques du continent.
Par kilalopress