RDC : Criminalité faunique ,des peaux d’Okapi et de Léopard saisis et Deux trafiquants arrêtés à Kisangani

Dans une opération de lutte contre le braconnage, les autorités de Kisangani ont mis un terme aux activités criminelles de deux individus impliqués dans le trafic d’espèces protégées.

Le 27 mai 2024, ces trafiquants ont été appréhendés en possession de quatre peaux, dont deux d’Okapi et deux de Léopard, provenant du Parc national de Maïko, un trésor de biodiversité en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette action répressive a permis de démanteler un réseau de braconniers trafiquants opérant dans la région, mais elle soulève également des questions cruciales quant à la préservation de la faune et de la flore dans ce pays, ainsi que dans le monde entier.

L’Okapi (Okapia johnstoni) et le Léopard (Panthera pardus), espèces emblématiques de la RDC, sont désormais gravement menacés en raison de la cupidité humaine. La loi N° 014 003 du 11 Février 2014 protège strictement ces espèces, mais le braconnage persiste, mettant en péril la biodiversité de la région et portant atteinte à la réputation de la RDC en matière de conservation.

La saisie de 33cl d’huile d’Okapi témoigne de l’ampleur des activités illégales et du manque de respect pour la vie sauvage. Ces actes barbares ne sont pas seulement une violation des lois nationales, mais également une insulte à la nature et à l’humanité toute entière.

Cette affaire souligne l’urgence d’une application rigoureuse des lois contre le braconnage en RDC. Les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice et recevoir des peines exemplaires pour dissuader d’autres individus de s’engager dans ces pratiques destructrices.

Cette arrestation des deux trafiquants à Kisangani est le fruit d’une coopération fructueuse entre les autorités locales, les forces de l’ordre et les organisations de conservation. Cependant, il est impératif que cette collaboration se poursuive et s’intensifie afin de protéger efficacement la biodiversité de la RDC et de préserver ces trésors naturels pour les générations futures.

La RDC doit servir de modèle en matière de préservation de la faune, en appliquant des lois sévères et en coopérant avec d’autres nations pour éradiquer cette pratique néfaste qui menace la biodiversité mondiale.

La rédaction

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