Première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement, le Repaleac appel à l’Inclusion des Peuples Autochtones

Brazzaville, 3 juillet – La capitale congolaise a été le théâtre d’un appel passionné à l’inclusion des peuples autochtones dans les efforts internationaux pour la gestion durable des écosystèmes.

Organisée sous l’égide du Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion des écosystèmes de l’Afrique centrale (Repaleac), la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar) a été marquée par des discours soulignant l’importance cruciale de protéger et de respecter les droits des peuples autochtones.

M. Parfait Dihoukamba, coordinateur national du Repaleac, a ouvert la conférence en plaidant pour une participation active des communautés autochtones dans les initiatives de reforestation. Soulignant le rôle vital des autochtones en tant que gardiens traditionnels de la biodiversité, M. Dihoukamba a mis en lumière l’engagement continu de la République du Congo à promouvoir les droits de ces communautés à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Le Congo, un leader reconnu en matière de protection des droits des peuples autochtones en Afrique centrale, a initié des forums internationaux depuis 2006 sous l’impulsion du Président Denis Sassou-N’Guesso. Ces rencontres ont joué un rôle crucial dans la reconnaissance légale des droits des autochtones, un exemple cité par M. Dihoukamba pour illustrer l’impact positif de telles initiatives.

Dans un autre discours marquant, M. Joseph Itongwa Mukumo, coordinateur de la plateforme des communautés territoriales des organisations des peuples autochtones des trois bassins frontaliers du monde, a souligné les progrès significatifs réalisés en Afrique centrale. Il a mis en avant les lois récentes de reconnaissance des droits des autochtones au Congo et en République démocratique du Congo, ainsi que leur représentation politique accrue au Burundi.

La conférence a également annoncé des événements à venir d’importance capitale, notamment la 4e édition du forum international des peuples autochtones d’Afrique centrale et le premier congrès des peuples autochtones des forêts des trois bassins forestiers, prévus respectivement en 2025 et en préparation pour la 30e Conférence des parties (Cop 30) au Brésil.

La Ciar elle-même représente une étape majeure dans la concrétisation des aspirations environnementales du président congolais, s’inscrivant dans la lignée des engagements pris lors des conférences climatiques mondiales récentes.

Cette première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement à Brazzaville a non seulement mis en avant l’importance cruciale de la préservation des écosystèmes, mais a également rappelé l’impératif moral et pratique d’inclure les peuples autochtones dans ces efforts. Alors que le monde se tourne vers des solutions durables pour la gestion des ressources naturelles, l’intégration des savoirs traditionnels et la reconnaissance des droits autochtones deviennent des éléments essentiels pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Par Franck zongwe Lukama

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