Kinshasa, le 7 mars 2025 – Dans un paysage musical congolais en pleine mutation, une maison de production se distingue par son engagement unique. Fly Record, dirigée par Lukangayi Blaise Jean, ne se contente pas de produire des artistes talentueux ; elle porte également un message fort sur la responsabilité environnementale.
Lors d’une interview exclusive accordée à Kilalopress, le fondateur a partagé sa vision : « Dans un monde où l’écologie devient une priorité, le secteur musical a aussi son rôle à jouer. » Fly Record ne se limite pas à la production musicale, elle intègre une démarche écoresponsable qui se traduit par plusieurs initiatives concrètes :
- Réduction de la consommation énergétique : utilisation d’équipements à faible consommation d’énergie.
- Sensibilisation des artistes : les jeunes talents de la musique urbaine sont encouragés à intégrer des thématiques environnementales dans leurs œuvres.
- Un engagement local : Fly Record alerte sur des problèmes concrets comme la pollution de Kinshasa, les déchets abandonnés, la sécheresse et les éboulements de terrain qui affectent la vie des habitants.
Si la rumba congolaise demeure un pilier culturel, Lukangayi Blaise Jean insiste sur l’urgence d’évoluer vers des mélodies plus engagées. « Nous devons adapter nos plumes et nos tubes pour toucher un large public avec des messages écologiques », affirme-t-il. L’initiative de Fly Record prouve que la musique peut être un levier puissant de transformation sociale. Cependant, pour maximiser les bénéfices pour les artistes urbains et ceux du gospel en RDC, il est essentiel que cette dynamique soit soutenue par des politiques publiques et des investissements privés. La mise en place de festivals éco-responsables, de partenariats avec des ONG et d’une meilleure intégration des messages environnementaux dans les œuvres musicales pourrait ouvrir de nouvelles perspectives. Fly Record trace une voie audacieuse pour une industrie musicale consciente et engagée. Une stratégie qui, si elle est adoptée à grande échelle, pourrait changer non seulement l’image de la musique congolaise, mais aussi l’avenir de l’environnement en RDC.
Par kilalopress