Kasaï : Flammes et Sang, Les Affrontements Meurtriers Ravagent le secteur Sud Banga

Kasaï, 10 juin 2024 – Dans un tourbillon de violence et de désespoir, les villages Banga Makondo et Bushongo Matende se sont transformés en champs de bataille où la mort et la destruction règnent en maîtres.

De part et d’autre, des cris déchirants résonnent, alors que des familles entières sont plongées dans l’horreur des affrontements qui ont éclaté dans le secteur Sud Banga, province du Kasaï.

Des témoins choqués rapportent que des maisons ont été réduites en cendres, consumées par les flammes de la haine et de la discorde. Le sol s’est imprégné du sang des innocents, des vies brisées par des querelles de territoire devenues des champs de bataille. Ce n’est plus un simple différend, c’est une tragédie humaine qui se joue sous nos yeux.

Le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Banga Lubaka, Eddy Nyanga, a confirmé l’ampleur des blessures infligées lors de ces affrontements. Des âmes innocentes se battent pour leur survie, tandis que d’autres pleurent déjà leurs proches, victimes de cette folie meurtrière.

Mais qui entend leurs cris dans ce monde indifférent ? Où est l’État, censé protéger ses citoyens et réguler ces conflits ? Les bras croisés des autorités face à cette violence insensée révèlent une triste réalité : l’absence de justice et de sécurité pour ceux qui en ont le plus besoin.

L’administrateur du territoire d’Ilebo, contacté par kilalopress.net, a confirmé le bilan macabre de ces affrontements, mais les détails restent flous, comme les esprits troublés par la tragédie qui se déroule sous leurs yeux impuissants.

Aujourd’hui, alors que les flammes s’éteignent et que les cris se calment, il est temps de se demander : combien de vies faudra-t-il encore perdre avant que l’État ne prenne enfin ses responsabilités ? Avant que la paix et le respect de la vie ne deviennent une priorité absolue, avant que ces terres ne soient plus le théâtre de l’horreur et de la destruction.

Dans le silence assourdissant de l’indifférence, les voix des victimes résonnent, appelant à un changement radical. L’heure est venue pour l’État de se dresser contre l’obscurité qui engloutit ces terres, de faire briller la lumière de la justice et de la paix. Avant qu’il ne soit trop tard, avant que le Kasaï ne soit plongé dans un abîme dont il pourrait ne jamais se relever.

Par Emmanuel Tshingambu

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