Kasaï : En Péril, l’érosion Dévore le Port Kalina

Dans un cri d’alarme retentissant, le député provincial honoraire et notable émérite du territoire d’Ilebo, Hubert Ngulandjoko, a sonné le glas de la catastrophe imminente qui plane sur plusieurs infrastructures vitales de cette province du Kasaï.

L’érosion, telle une bête vorace, dévore sans relâche le sol sous les pieds de la prospérité, menaçant de dévorer le prestigieux port Kalina et l’emblématique Hôtel de Palme.

C’est dans une scène apocalyptique que se déroule cette histoire de déclin. Ilebo, joyau du Kasaï, est désormais le théâtre d’une lutte désespérée contre les forces implacables de la nature. L’érosion, tel un monstre insatiable, a déjà dévoré une partie du port Kalina, jadis fier symbole de l’activité économique de la région. Mais ce n’est pas tout. Elle rôde désormais aux portes de l’Hôtel de Palme, autrefois oasis de luxe et de confort au cœur de cette contrée autrefois prospère.

Hubert Ngulandjoko, voix de la raison dans le chaos grandissant, n’a de cesse d’alerter sur l’urgence de la situation. « Aujourd’hui à Ilebo, il y a des infrastructures qui sont menacées de disparaître à cause des têtes d’érosions. Il y a une érosion qui a déjà attaqué le port Kalina et menace d’engloutir le prestigieux Hôtel de Palme. Nous sollicitons l’implication des autorités de l’OVD et surtout du gouvernement central pour trouver une solution urgente à cette situation, sinon le territoire d’Ilebo va perdre son beau visage », a-t-il déclaré, le regard sombre et chargé d’angoisse pour l’avenir de sa région natale.

L’ironie du destin s’exprime cruellement à travers le constat amer de Ngulandjoko : comment se fait-il que ce territoire, véritable poumon économique du Kasaï, soit laissé à l’abandon, dévoré par les flots voraces de l’érosion, pendant que d’autres régions bénéficient d’investissements colossaux ? Une question qui résonne comme un reproche lancinant à l’égard des autorités, incapables de protéger les symboles mêmes de la prospérité régionale.

Alors que l’étau se resserre autour du port Kalina et de l’Hôtel de Palme, l’urgence devient impérieuse. Le gouvernement central, interpellé par l’urgence de la situation, se doit de réagir avec vigueur et détermination. Car chaque minute qui passe rapproche un peu plus Ilebo du précipice de la désolation.

Dans cette course contre la montre, le destin d’Ilebo et de tout le Kasaï est suspendu à une poignée de décisions. L’heure n’est plus aux tergiversations ou aux promesses en l’air. L’heure est à l’action, avant que les joyaux de cette terre ne soient engloutis à jamais par les flots impitoyables de l’érosion.

La redaction

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