Attendu à Paris en mai 2025, le ministre Molendo Sakombi met le feu à la cuvette centrale avec 52 blocs pétroliers — la société civile congolaise crie à la trahison climatique

Du 13 au 14 mai 2025, Paris accueillera un rassemblement stratégique des puissances africaines de l’énergie lors du Forum Investir dans l’énergie en Afrique (IAE). Au cœur de ce ballet diplomatique et économique, une figure controversée : le ministre congolais des Hydrocarbures, Molendo Sakombi. L’homme est attendu pour promouvoir le potentiel pétrolier de la RDC. Mais son agenda cache une réalité choquante : la mise en vente de 52 nouveaux blocs pétroliers dans la cuvette centrale du Congo, sanctuaire mondial de biodiversité et réservoir de carbone.

En tant que signataire de l’Accord de Paris, la RDC s’est engagée à réduire ses émissions et protéger ses écosystèmes. Pourtant, l’acte politique que représente cette participation à un forum pro-pétrole est un signal alarmant. La cuvette centrale, une immense zone marécageuse abritant les tourbières tropicales les plus vastes de la planète, est directement menacée par ces nouveaux blocs. Ces tourbières contiennent plus de 30 milliards de tonnes de CO₂. Si elles sont perturbées ou détruites, la planète en paiera le prix fort. ”Molendo Sakombi ne vient pas à Paris pour protéger le climat. Il viendra le monnayer.”s’exclame Patrick l’un de militants ecologiste congolais vivant a paris.

Des organisations de la société civile congolaise tirent la sonnette d’alarme. Elles dénoncent :

  • l’absence de transparence sur le processus d’appel d’offres,
  • l’exclusion des communautés locales des décisions,
  • le non-respect des évaluations environnementales,
  • et la contradiction criante avec les politiques climatiques internationales.

Cette colère ne se limite plus au territoire national. En France, selon des sources au sein de la diaspora congolaise de france, la diaspora congolaise prévoit des actions publiques pour dénoncer ce projet, au moment même où les élites pétrolières africaines débattront derrière des portes closes. La RDC dispose de nombreuses alternatives pour développer ses infrastructures et sortir de la marginalisation à l’échelle mondiale. Pourtant, les politiques existantes dans ce secteur n’ont jamais permis un véritable développement national. À ce jour, il n’y a ni électricité pour tous, ni infrastructures fiables, ni retombées tangibles pour les populations.

Malgré ce constat d’échec, le gouvernement choisit de sacrifier ses puits de carbone pour une rente pétrolière incertaine et éphémère, qui ne profite qu’à une minorité. Pendant ce temps, le potentiel immense du pays en énergies renouvelables reste largement inexploité. L’hydroélectricité, le solaire, la géothermie, ou encore le biométhane sont autant de solutions durables écartées au profit de modèles extractivistes obsolètes et destructeurs. À la COP27, la RDC se proclamait “pays solution”. Moins de deux ans plus tard, elle s’impose comme un cas d’école du “greenwashing diplomatique”. D’un côté, elle sollicite des financements pour la protection de ses forêts ; de l’autre, elle les livre aux multinationales pétrolières.

Ce double discours doit cesser. La communauté internationale ne peut plus financer la préservation du Congo tout en fermant les yeux sur sa destruction. Sous cette mobilisation les acteurs de la société civile, journalistes, écologistes, membres de la diaspora, appelent à : Et surtout, une refonte du modèle énergétique congolais vers un avenir renouvelable et inclusif.L’arrêt immédiat du processus d’attribution des 52 blocs pétroliers ; Une enquête parlementaire sur les conditions de ce projet ; Un moratoire sur toute activité extractive dans la cuvette centrale ; Selon ces milittants interroger par le media kilalopress, le combat pour le climat ne se joue pas seulement dans les conférences. Il se joue ici et maintenant, entre Paris et Kinshasa, entre le silence complice et la parole qui résiste. ces derniers disent non à la destruction organisée de notre forêt. non à la politique du baril. oui à un avenir vivable pour les générations futures.

Par kilalopress

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