Le secteur Rwenzori, en territoire de Beni, voit monter en flèche le nombre d’infections au VIH/Sida, depuis quelques mois. Cette situation que les experts attribuent au non respect des mesures de précaution ou prévention, surtout une éducation sexuelle déficiente et à la situation sécuritaire toujours précaire dans la zone qui pousse nombreux d’habitants sur le chemin de l’exode rural, inquiète les autorités administratives du fait que les nouveaux cas sont majoritairement des jeunes.
Les personnes nouvellement atteintes sont âgées entre 18 à 30 ans, expliquait, il y a quelques mois, un professionnel de santé de Bulongo. Des professionnels de santé appelle pour ce faire la population à se faire toujours dépister pour connaître leur état sérologique.
De son côté Godefroid Siku, secrétaire administratif du secteur Rwenzori, qui déplore ce fait avertit que le virus pourrait se propager au reste de la population faute d’action décisive. Pour couper court à la transmission de cette maladie, cette autorité invite les différents leaders communautaire à Unir leur force pour sensibiliser contre cette maladie.Il l’a dit dans une réunion mercredi dernier dans cette partie du territoire de Beni.
Godefroid Siku, a invité les différentes couches sociales a toujours prendre des dispositions nécessaires surtout observer des moyens de prévention soit s’abstenir des relations sexuelles non protégées pour éviter de contracter cette maladie. Au niveau mondial, les experts estiment que les réseaux sociaux et les sites de rencontre en ligne ont favorisé les infections ces dernières années en facilitant la recherche de partenaires sexuels.
Ces experts pensent que l’ignorance est un facteur majeur dans la transmission de cette maladie.Cependant, malgré la connaissance de l’existence du virus plus d’un tiers ne croient pas que les préservatifs puissent réduire le risque d’infection au VIH.
Dans la région de Beni, les défis à relever pour lutter contre le VIH/SIDA sont encore nombreux dans la communauté. Beaucoup d’habitants méconnaissent même que la maladie existe toujours, ont récemment déclaré les professionnels de santé lors d’une conférence débat organisée, en marge de la célébration de la journée mondiale du Sida. Au delà, de cet aspect, la population locale ne s’habitue plus à utiliser le préservatif.
