Ce samedi 2 novembre, Kinshasa a vibré au rythme des revendications écologiques portées par plusieurs dizaines de jeunes. Membres de la Dynamique des Jeunes pour l’Environnement et le Développement Durable (DYJEDD), ils ont marché de la 7e Rue de Limete jusqu’au Rond-point Huileries, en prévision du Forum des jeunes sur le climat (Fojec). Leur message est clair : la lutte contre la pollution plastique est une priorité, et la jeunesse doit en être l’actrice principale.
Sous le thème évocateur “Jeunes, acteurs de lutte contre la pollution plastique”, cette manifestation a eu pour objectif de sensibiliser l’opinion publique sur la gestion des déchets plastiques à Kinshasa. Armand Mwemba, étudiant en sciences environnementales, a exprimé une indignation partagée par beaucoup : “Il est temps que nous, les jeunes, agissons pour notre avenir. Le plastique étouffe nos villes et pollue nos rivières. Si nous n’agissons pas maintenant, les générations futures en paieront le prix.”
La pollution plastique, véritable fléau, impacte non seulement l’environnement, mais aussi la santé publique et l’économie locale. Les jeunes se présentent comme des porteurs de solutions, désireux d’inverser cette tendance alarmante.
Samy Ilunga, Coordonnateur de la DYJEDD, a souligné l’ambivalence de la jeunesse face à la problématique : “Les jeunes sont à la fois causes et victimes de la pollution.” Pour lui, cette marche représente une étape cruciale dans le processus de sensibilisation des communautés locales. Il insiste sur l’importance d’inclure les jeunes dans les discussions sur l’environnement : “Nous voulons passer le message aux Kinois que le caniveau n’est pas un lieu où déverser les déchets. Les inondations et la gestion des déchets concernent tout le monde.”
Le Fojec, qui se profile à l’horizon, mettra en lumière le rôle de la jeunesse comme moteur de changement face aux défis climatiques. “Nous parlons de la jeunesse comme pilier de la nouvelle économie du climat,” précise Ilunga, soulignant l’urgence d’agir pour un développement durable et respectueux de l’environnement. Cette mobilisation illustre la volonté des jeunes de s’impliquer activement dans la protection de leur environnement. À Kinshasa, où la gestion des déchets reste un enjeu majeur, leur détermination offre un éclairage nouveau sur les possibles solutions. En unissant leurs voix, ces jeunes démontrent qu’ils ne se contenteront pas de subir les conséquences de la pollution, mais qu’ils souhaitent agir pour un avenir meilleur.
La lutte contre la pollution plastique ne pourra se faire sans l’engagement des jeunes. En prenant conscience des enjeux environnementaux et en agissant, ils se posent en acteurs essentiels de la lutte contre le changement climatique. La marche de ce samedi à Kinshasa est un signal fort : les jeunes sont prêts à relever le défi et à bâtir un avenir durable. L’avenir de la planète est entre leurs mains, et leur mobilisation est une source d’espoir pour les générations à venir.
Par kilalopress
