Dans son rapport annuel rendu public Mercredi 24 mai, le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a déclaré qu’entre le 1er Janvier et 31 décembre 2022, plusieurs cas de violation de droit international humanitaire ont été notifiés dans les territoires de Djugu, Mahagi et Irumu, en province de l’Ituri.
D’après le BCNUDH, certains des ces actes ont été perpétrés par des groupes armés qui naissent du jour au lendemain dans cette partie du pays et quelques autres sont imputés à certains éléments de l’armée régulière dans ses diverses offensives mené dans cette partie de la RDC.
«Au cours des offensives lancé par les FARDC, la BCNUDH, a documenté au moins trois attaques sans discrimination qui ont fait plusieurs victimes et conduit à la destruction des biens de caractère civil(…) Le 16 janvier par exemple deux hélicoptères de guerre ont largué des projectiles dont une est tombée dans la cour d’une école, tuant ainsi deux élèves et blessant 16 (6 filles et 10 Garcons)» Rapporte ce document d’une vingtaine des pages.
Cette agence cite également dans la même période, 6 sites qui ont été victimes des attaques. Ces attaque qui ont fait 126 morts dont 37 enfants et 65 blessés. Pour le BCNUDH, Il ne s’agit là que des cas des violations du droit humanitaire international sans parler des violences sexuels, violations du droit à la vie, à la liberté, et tant d’autres.
Notons que le Territoire de Djugu se met à la première place dans le classement des violations du droit international humanitaire suivie de Mahagi et Irumu.
Samuel Isenge
