Kasindi : dossier Congo ya sika Extorsion, Destructions et Violations des Droits Humains

Dans une lettre adressée à l’auditeur général des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) le 2 Mars, Maître Achille Kapanga, avocat et acteur politique de la région, a dénoncé avec véhémence les agissements scandaleux qui perdurent dans la région de Kasindi-Lubiriha.

Maître Achille Kapanga a directement pointé du doigt plusieurs hauts responsables, incluant le gouverneur militaire ai de la province du Nord-Kivu, l’administrateur militaire du territoire de Beni, ainsi que des membres du système judiciaire local. Il les accuse d’être impliqués dans des actes répréhensibles tels que des extorsions, des arrestations arbitraires, et même des violations des droits humains.

Au cœur de cette affaire, le conflit autour de la démarcation du Parc National des Virunga, connu sous le nom de Congo ya Sika. Maître Achille Kapanga souligne les tentatives de récupération de terres par certaines autorités, au détriment des populations locales. Il met en lumière les manœuvres douteuses visant à morceler et à vendre illégalement des portions de ce parc, initialement occupées par la communauté.

Dans une lettre du samedi 02 Mars , Achille Kapanga revient sur différents événements qui ont émaillés le conflit Congo ya Sika , c’est pourquoi il estime que les enquêtes de l’auditeur général des FARDC pourront se fonder sur les faits :””Qui a compétence et qualité de céder une partie du Parc national des Virunga ?

La partie récupérée du Parc que occupait déjà la population aujourd’hui objet de marchandage tantôt cette partie , servira pour hôpital ou école, tantôt cette partie appartient à telle ou telle autorité à Goma ou à Kinshasa. Les anciens occupants se plaignent de voir de morcellement et bornages qu’ils qualifient d’illicite.”

Achille Kapanga reste convaincu que , la qualification des faits ressortira des enquêtes de l’auditeur général des FARDC approfondies qui seront incessamment ouvertes pour établir les responsabilités des uns et des autres.

L’avocat demande instamment à l’auditeur général des FARDC d’ouvrir des enquêtes approfondies pour établir les responsabilités de chacun. Il appelle également à la suspension immédiate de toutes les activités dans la région, en attendant les conclusions de ces enquêtes.

Alors que ces allégations secouent la région de Beni, des voix s’élèvent pour remettre en question les motivations réelles derrière cette lettre. Certains suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une manœuvre politique visant à discréditer les autorités en place, tandis que d’autres y voient une révélation explosive des abus de pouvoir et des manigances politiques.

En attendant les résultats des enquêtes de l’auditeur général des FARDC, cette affaire continue de susciter des vives réactions au sein de la communauté locale et au-delà. Les prochaines semaines pourraient révéler l’ampleur choquante de la corruption et des abus de pouvoir qui semblent gangrener cette province.

Fred MASTAKI

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