D’ici 2030, la République Démocratique du Congo se lance un défi en ce qui concerne la concervation de la nature : c’est l’objectif 30×30 de conservation du territoire concerné.
C’est pour discuter des qustions pratiques que le Ministère de l’Environnement et Conservation de la Nature, en collaboration avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), a récemment organisé un dialogue national à Kinshasa, réunissant des organisations des communautés locales, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des institutions publiques.
Des experts tels que Daniel Mukubi et Dedieu Byaombe ont souligné l’importance des Autres Mesures de Conservation Efficaces (AMCE) pour atteindre ce objectif d’ici quelques années seulement.
Attaques et Défis de Sécurité
Malgré les efforts de conservation, des défis persistent, notamment en ce qui concerne le trafic d’espèces sauvages en voie d’extinction. Récemment, des fonctionnaires de l’ICCN ont été accusés de faciliter le commerce international de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces protégées de la RDC. Ces activités criminelles sapent l’état de droit et la transparence du gouvernement congolais, mettant en péril la faune sauvage.
Chiffres sur les Espèces Menacées
Selon le rapport du Groupe d’Intervention contre le Trafic d’Organes et de Contrebande (GI-TOC) du mois d’avril 2023, neuf bonobos victimes de commerce illégal entre 2016 et 2022. Ces chiffres ne reflètent pas toutes les opérations de sauvetage, souleve Iris Ho de la Pan African Sanctuary Alliance, qui signale des saisies de plus de 100 grands singes, effectuées entre 2020 et début 2022.
Situation des espèces menacées en RDC
Dans les parcs de la partie Est et orientale de la République Démocratique du Congo, une zone riche en biodiversité, notamment le kahuzi biega et le Parc des Virunga ; sont confrontés à des défis majeurs en matière de conservation de la faune sauvage.
Certaines des espèces animales les plus menacées comprennent notamment l’okapi, un animal emblématique de la RDC en grave danger, avec une population en déclin et une forte pression due au braconnage.
Les éléphants sont également confrontés à des menaces importantes dans la région, avec des réseaux criminels organisés profitant de la crise du braconnage et opérant avec une relative impunité.
Une autre espèce rare, l’hippopotame, est classée parmi les espèces totalement placées dans le programme de protection en RDC. Le braconnage, le trafic illicite et la perte d’habitat, sont entre autres défis face auxquels ces espèces sont ; ce qui met en péril leur survie dans la partie est de la RDC. Les efforts de préservation de la faune dans ces régions nécessitent une attention particulière en raison des menaces croissantes pesant sur les espèces animales et les agents commis à la garde de ce parcs.
Alors que des progrès significatifs sont réalisés dans la conservation de la faune sauvage en RDC, il est crucial de reconnaître les défis sécuritaires et de renforcer les mesures pour contrer le trafic d’espèces sauvages. L’engagement des acteurs locaux, des organisations gouvernementales et des partenaires internationaux est essentiel pour assurer un avenir durable pour la faune sauvage dans la partie est de la RDC.
La redaction.
