Des autochtones pygmées vivants en chefferie des Bafuliru précisément à Mulenge en territoire d’Uvira demandent au ministre provincial de faire respecter la décision leurs accordant l’accès aux études primaires, secondaires et formation professionnelle comme voulu par le chef de l’État dans la loi numéro 22/030 du 15 juillet 2022.
Dans une lettre adressée au ministre provinciale de l’éducation consultée par kilalopress.net, ces derniers indiquent être en possession du journal officiel du président de la République daté du 14 Novembre 2022, se référant à la loi numéro 22/030 du 15 juillet 2022, selon la quelle l’accès des enfants autochtones pygmées à l’éducation est obligatoire et gratuit à tous les niveaux de l’enseignement primaire, secondaire et de la formation professionnelle dans les établissements publics.
Pour eux, leurs enfants ont des difficultés d’étudier au niveau du secondaire vu la conjoncture économique. Ils disent constater avec regret que cette loi leur avantageant reste lettre morte en traînant toujours dans des armoires.
Contacté, Mubalama Namunyu David ministre provincial de l’éducation s’est dit n’est pas officiellement avoir été saisi de cette préoccupation. Cependant il appelle les uns et les autres à l’apaisement tout en rassurant à cette population son implication pour examiner les voies et moyens afin de matérialiser les voeux du chef de l’État. Il invite les parties prenantes à son bureau de service pour échanger et trouver des pistes de solution au lieu de procéder par des soulevements.
Notons que ces autochtones pygmées n’ont comme activité principale que la poterie qui constitue pour eux une survie mais qui ne peut leur garentir la prise en charge de leurs enfants au niveau du secondaire ou la suite, indique Kyubwa Bahinde Mwimule porte parole du comité des autochtones pygmées vivant en chefferie des Bafuliru contacté.
Wendo Joés