Dans une cérémonie empreinte de fierté et d’émotion à la Chefferie de Basile, province du Sud Kivu, une avancée majeure a été célébrée récemment. Quatre communautés locales de la Chefferie de Basile ont récemment reçu leurs Concessions Forestières des Communautés Locales (CFCLs). Cette initiative, soutenue par l’ONG Strong Roots Congo, représente une avancée cruciale dans la sécurisation foncière conformément au décret 014 et aux droits coutumiers.
La cérémonie officielle de remise des titres s’est déroulée en présence du Chef de la Chefferie, des autorités provinciales de l’environnement, et des représentants des communautés Balobola, Banamocha, Bashimwenda Mayu, et Bizalugulu. Pour Mwami Kalenga Riziki, Chef de la chefferie de Basile, cette réalisation est le fruit d’un engagement sans faille de Strong Roots Congo dans la protection des ressources naturelles locales. Il a souligné l’importance critique de la préservation de ces forêts nouvellement sécurisées, tout en appelant à développer des plans de gestion durable et à promouvoir l’éducation environnementale pour les générations futures.
Jean Flavien Baseme, coordinateur provincial de l’environnement, a mis en lumière l’impact stratégique des CFCLs pour le développement communautaire et la conservation des écosystèmes forestiers fragiles. De son côté, Madame Anastasie Bahati de Strong Roots a réaffirmé l’engagement continu de l’organisation envers le développement durable et la gestion responsable des ressources naturelles à Basile.
En parallèle à cette réussite, Strong Roots prévoit de construire une station de recherche à Mwenga, visant à centraliser les efforts de recherche sur le couloir écologique reliant le Parc National de Kahuzi Biega et la Réserve Naturelle d’Itombwe. Ce projet ambitieux renforcera les capacités locales tout en promouvant un environnement durable à long terme.
Avec l’officialisation de ces 17 CFCLs à travers le territoire de Mwenga, l’initiative marque une avancée significative pour la protection et la gestion responsable des ressources naturelles. Cela promet non seulement de sécuriser les moyens de subsistance des communautés locales et autochtones, mais également de préserver un patrimoine écologique essentiel pour les générations futures.
Cette démarche exemplaire à Basile montre l’impact positif et concret qu’une gestion participative des ressources peut avoir sur la préservation de notre environnement commun. Elle souligne également la nécessité urgente pour d’autres régions de suivre cet exemple pour assurer un avenir durable pour tous.
En sécurisant leurs forêts, ces communautés ne protègent pas seulement leur héritage naturel, mais elles ouvrent également la voie à une coopération renforcée entre les acteurs locaux, les organisations de la société civile et les autorités publiques, vers un avenir où développement économique et conservation environnementale vont de pair.
La Rédaction
