RDC : Ève Bazaïba responsabilise l’OIM et le HCR pour la déforestation massive de 500 m³ d’arbres par jour au nom de l’aide humanitaire

En République Démocratique du Congo, les autorités dénoncent une situation d’urgence plus grande : celle d’un écocide silencieux, où la forêt tropicale congolaise, poumon vital de la planète, se voit décimée pour répondre aux besoins immédiats des réfugiés. Mais à quel prix ? Celui de la destruction d’un écosystème fragile et vital pour l’humanité entière.

Selon la ministre congolaise de l’Environnement, Ève Bazaïba, certaines ONG auraient abattu jusqu’à 500 m³ d’arbres par jour pour fabriquer tentes, lits et ustensiles pour les réfugiés – un chiffre qui, à lui seul, soulève des interrogations terrifiantes sur l’ampleur de ce désastre écologique. Depuis plusieurs années, des millions de mètres cubes de bois sont abattus chaque jour sous le prétexte d’aider les réfugiés. Ce sont des ONG comme l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) qui sont épinglées, accusées d’être responsables de la déforestation massive qui ravage les forêts congolaises.

Ce qui était censé être une aide humanitaire s’avère être une bombe à retardement pour la RDC. Alors que les ONG s’érigent en protectrices des droits humains, les forêts du pays, riches d’une biodiversité inestimable, sont sacrifiées sur l’autel de l’urgence humanitaire. Comment peut-on justifier qu’au nom de la solidarité, un peuple entier soit condamné à voir ses ressources naturelles épuisées pour répondre aux besoins d’un autre peuple ? Les forêts, source de vie et de régulation climatique, ne peuvent-elles être préservées sans qu’on ferme les yeux sur les souffrances humaines ? La RDC est l’un des pays les plus riches en biodiversité, mais cette richesse est aujourd’hui mise en péril. En abattant des arbres en masse pour satisfaire les besoins des réfugiés, les ONG ne font pas qu’effacer des paysages naturels : elles participent activement à la destruction de l’écosystème. Cette déforestation entraîne une érosion des sols, une perte de biodiversité irrémédiable, et un impact direct sur le changement climatique global. La ministre Bazaïba, visiblement outrée, rappelle sur les réseaux sociaux que “les ressources environnementales de la RDC relèvent de sa souveraineté entière” et ne peuvent être sacrifiées pour répondre aux besoins d’un autre peuple, si ce sacrifice signifie la mise en danger du peuple congolais lui-même.

Mais alors, que faire face à ce dilemme ? Doit-on sacrifier la forêt pour sauver les hommes ? Le gouvernement congolais appelle à une révision des pratiques des ONG, à une prise de conscience des impacts environnementaux à long terme. Pour ces ONG, la gestion de l’urgence semble primer sur la préservation des ressources naturelles, mais ce raisonnement à court terme ne peut-il pas mener à un désastre encore plus grand ?

La RDC réclame la souveraineté sur ses forêts et ses ressources naturelles. Elle insiste : ses forêts ne sont pas une variable d’ajustement pour les politiques humanitaires internationales. La ministre Bazaïba a bien compris que la préservation de l’environnement est essentielle à la survie du pays et qu’une gestion durable des ressources est cruciale pour les générations futures. La RDC, déjà affaiblie par des décennies de conflits et de maltraitance extérieure, n’acceptera plus de voir ses forêts utilisées comme une ressource jetable au nom de l’urgence humanitaire.

À l’heure où le monde entier se mobilise pour sauver la planète, pourquoi la RDC, serait-elle sacrifiées sur l’autel de l’aide humanitaire ? Ne serait-ce pas une ironie cruelle de sauver des vies humaines tout en détruisant l’avenir de la planète et des peuples eux-mêmes ? Le gouvernement congolais n’a pas mâché ses mots, quand les grandes ONG internationales viennent en aide aux réfugiés, elles ne peuvent ignorer l’impact écologique de leurs actions. Leurs interventions peuvent-elles encore être justifiées alors qu’elles menacent les bases même de la survie de la RDC ? L’urgence humanitaire doit-elle toujours rimer avec destruction écologique ? Les ONG doivent-elles répondre aux besoins des réfugiés à tout prix, quitte à détruire l’environnement pour les générations à venir ? Le gouvernement congolais a pris position et ne semble plus prêt à céder : il est désormais temps de remettre en question ces pratiques destructrices.

Par kilalopress

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