Frappée par la problématique d’accès à l’eau potable, la commune de Kanyabayonga située au Sud du territoire de Lubero au Nord-Kivu, voit la solution sur les problèmes de l’Insuffisance de cette denrée tenter être résolu par des Organisations non gouvernementales (ONG).
Avec une population estimée à plus de 70.000, celle-ci fait recourt aux eaux de puits et de certains sources aménagées dans les vallées. Selon la responsable du service genre, femmes et enfants à Kanyabayonga, les femmes et les jeunes filles sont souvent les premières victimes de cette situation.
Elle témoigne que ces dernières se réveillent la nuit et marchent des longues distances à la recherche de cette denrée rare et indispensable pour la vie humaine. Pour Katungu Pétronille, cela expose ces femmes à plusieurs risques liés notamment aux viols, Kidnappings, les retard à l’école et autres plusieurs dégâts.
«Trouver de l’eau à Kanyabayonga c’est un casse-tête, les femmes et les jeunes filles sont exposées à plusieurs dangers à cause de la recherche de cette»,a-t-elle déclaré à KilaloPress.net
Le malheur ne vient pas seul dit-on.
En octobre 2022, la commune de Kanyabayonga a accueilli plusieurs déplacés fouillant la guerre du M23 dans le territoire de Rutshuru. Cet afflux des déplacés, a accentué le problème lié l’insuffisance, l’eau potable à Kanyabayonga, problème légendaire de cette entité de Lubero.
Des ONG, un ouf de soulagement pour la population de Kanyabayonga.
La responsable du service genre reconnaît par ailleurs que grâce au lancement du projet en janvier 2023, d’Appui d’urgence en eau, hygiène, assainissement et sécurité alimentaire en faveur de population touchées par les conflits armés en RDC implémenté par Tearfund, nombreux sources d’eaux ont été réhabilité. Ce qui réduit, tant soit peu la souffrance de la population a-t-elle reconnue.
Selon certaines femmes rencontrées à la source Katsetse l’une des sources réhabilitées, depuis que certaines sources ont été entretenues, elles ne se réveillent plus la nuit pour la recherche de l’eau. D’autres ont affirmé que les bagarres entre les femmes qui étaient observées lors de puisage ont sensiblement baissées.
«Bien que le problème n’est totalement résolu comme il y a encore des quartiers qui connaissent toujours ce problème mais au-moins aujourd’hui on se réveille aux heures normales et nous ne nous battons plus à la borne» a fait savoir Kahindo Sikuli rencontrée ce mercredi 28 juin 2023.
En dépit de cette aide de la part des organisations non gouvernement, Katungu Pétronille appelle les autorités compétentes, à songer a une solution plus durable.
Augustin Tsongo