Maniema : Le Rwanda accusé de pillage des Bois Rouges, la société civile appelle la Première Ministre congolais à agir

Au Maniema, dans le territoire de Kabambare, une crise environnementale et sociale s’intensifie à ciel ouvert, alimentée par l’exploitation illégale du bois rouge à destination du Rwanda. Les structures de la société civile environnementale de la région sonnent l’alarme, appelant fermement la Première Ministre Judith Sumimwa à agir de toute urgence.

Depuis des années, des exploitants forestiers opérant en collaboration avec des agents économiques rwandais ont mené un pillage systématique des forêts de Wamaza. Sous le regard complice des autorités locales, ces opérateurs abattent impitoyablement les arbres avant d’acheminer le bois vers le Rwanda pour y être transformé ou revendu. Cette exploitation, dénoncée publiquement par les défenseurs de l’environnement, non seulement saccage les ressources naturelles du Maniema, mais menace également la stabilité écologique du Bassin du Congo, vital pour la biodiversité régionale et mondiale.

Les appels répétés des activistes environnementaux sont clairs : ils exigent une intervention directe de la Première Ministre pour instruire immédiatement le ministère compétent à prendre des mesures décisives. Cette action est cruciale pour préserver l’économie verte du pays, gravement compromise par ces activités illégales qui persistent grâce à une collusion tant locale qu’internationale.

La situation sur le terrain est alarmante, avec des défenseurs de l’environnement devenus des cibles de menaces et de violence pour leur engagement courageux en faveur de la protection des forêts. Ces actes de bravoure, conformes à la vision présidentielle sur la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo, sont aujourd’hui confrontés à un danger imminent. L’implication personnelle de la Première Ministre est non seulement nécessaire mais aussi urgente pour mettre fin à ce chaos.

L’impact de cette crise dépasse largement les frontières du Maniema. Il met en péril un patrimoine naturel d’importance mondiale et soulève des questions essentielles sur la gouvernance environnementale et la coopération régionale. La réponse de la Première Ministre sera cruciale non seulement pour la protection des forêts du Maniema, mais aussi pour inspirer des actions concertées contre l’exploitation forestière illicite à travers la région. Le monde regarde maintenant comment le gouvernement répondra à cet appel à l’action pour la préservation de notre environnement commun.

La Rédaction

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