Kinshasa : Les Confessions Religieuses Unies pour la Terre, IRI-RDC s’engage pour la Biodiversité en RDC

Kinshasa, le 28 mai 2024 – Dans le cadre de la journée mondiale de la célébration de la biodiversité, l’Initiative Interreligieuse pour les Forêts Tropicales , Interfaith Rainforest Initiative (IRI-RDC) a organisé deux jours d’activités pour commémorer cet événement spécial avec tous les acteurs concernés.

À la cathédrale du centenaire, l’activité a été marquée par trois moments forts : une cérémonie inaugurale solennelle, une session de sensibilisation et un engagement inspirant des leaders spirituels et religieux.

Dans son discours d’ouverture, le premier vice-président de l’Église du Christ au Congo a souligné la pertinence du thème choisi pour cette journée : “Forêt Vivante, Peuples Émergents”. Ce thème, a-t-il affirmé, nous appelle à agir avec détermination pour protéger notre planète et ceux qui y résident. Il a salué les efforts déployés par les confessions religieuses pour mobiliser leurs fidèles dans cette sensibilisation urgente à la protection de la biodiversité, perçue comme un don divin à l’humanité.

En effet, les forêts jouent un rôle crucial en nous fournissant des ressources vitales telles que la nourriture, l’eau potable et les médicaments. Les écosystèmes terrestres et marins sont essentiels pour réguler le climat et nous protéger contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

Après ce discours empreint d’émotion et d’encouragement pour un avenir meilleur de préservation de la biodiversité, le coordonnateur de Interfaith Rainforest Initiative ( IRI-RDC ) a pris la parole pour présenter le travail de l’initiative. Il a retracé la genèse de Interfaith Rainforest Initiative ( IRI-RDC ), soulignant son origine en 2007 en Norvège, lorsque toutes les confessions religieuses ont pris conscience des effets dévastateurs de la pauvreté, du réchauffement climatique, de la déforestation et des inondations sur la création divine. Face à cette réalité, les confessions religieuses ont reconnu leur responsabilité et ont décidé d’adresser des messages à tous les acteurs, y compris les gouvernements et les entreprises, les exhortant à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement.

Focalisant leurs efforts sur les forêts tropicales, l’Interfaith Rainforest Initiative ( IRI-RDC ) travaille dans cinq pays situés sur la ligne de l’équateur, notamment le Brésil, le Pérou, la Colombie, le Congo et l’Indonésie. En RDC, où la biodiversité est immense mais menacée par une déforestation alarmante, cette initiative revêt une importance cruciale. Sensibiliser le grand public, principalement composé de croyants, devient alors une responsabilité primordiale pour l’IRI, consciente que plus de 98 % de la population adhère à une croyance religieuse.

Au cœur de cette célébration historique, Monseigneur Utembi, président de la CENCO, a évoqué l’urgence de préserver notre “maison commune” face aux signes alarmants du réchauffement climatique. “Nous sommes témoins des ravages de la nature à travers les inondations, les érosions, et les vagues de chaleur excessives”, a-t-il souligné.

L’église catholique, par le biais de son président de la CENCO, a annoncé son intention d’intégrer la pastorale de l’écologie intégrale au cœur de ses actions. Ceci se manifestera à travers sept programmes ambitieux, allant de la redynamisation des communautés ecclésiales à l’électrification des zones rurales et périurbaines par le biais de sources d’énergie renouvelable, en passant par un soutien accru aux communautés minières et à l’éducation environnementale.

Le Colonel Grâce Matondo, représentant légal de l’Église, a affirmé que cette célébration marque le début d’une “confession verte”, avec un engagement sans faille en faveur de la biodiversité coordonnée à travers des initiatives écologiques conjointes.

De même, les représentants de la Communauté islamique au Congo ont souligné l’importance d’une consommation responsable des ressources naturelles, affirmant que l’écologie fait intrinsèquement partie de la religion. “Nous serons interrogés sur notre utilisation des ressources naturelles le jour du jugement dernier”, a déclaré Shé Abdallah Mangala, mettant en lumière la responsabilité sacrée envers la Terre.

En effet, ces engagements concrets des confessions religieuses viennent renforcer leur appel à la préservation de la biodiversité. À travers ces actions, ces leaders spirituels démontrent un engagement profond envers la protection de l’environnement et l’établissement d’une relation harmonieuse entre l’humanité et la nature.

Dans un monde confronté à des défis environnementaux de plus en plus pressants, l’unité des croyances pour la préservation de la planète offre un rayon d’espoir. En unissant leurs voix et leurs actions, les confessions religieuses montrent que la protection de la biodiversité est une cause qui transcende les frontières religieuses et inspire un véritable changement.

Cette célébration de la journée mondiale de la biodiversité organiser par Interfaith Rainforest Initiative ( IRI-RDC ) , reflète un mouvement mondial vers une prise de conscience et une action concertée pour préserver notre planète et garantir un avenir durable pour les générations à venir.

La Franck zongwe lukama

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