C’est l’image que donnent les 283 déplacés de Kwamouth, laissés à eux-mêmes dans la ville de Kikwit. Ces victimes, parmi lesquelles on compte 60 femmes, 40 hommes et 183 enfants, sont l’incarnation vivante d’un système qui échoue à protéger ses plus vulnérables. La milice Mobondo, responsable de leur exil, continue de semer la terreur en toute impunité, tandis que les autorités restent étrangement silencieuses.
Le Silence Assourdissant du Gouvernement
Depuis septembre 2022, ces déplacés vivent dans des conditions déplorables, accueillis par des familles déjà débordées. Malgré la générosité de ces dernières, leur situation ne peut être maintenue indéfiniment sans assistance du gouvernement. Leurs rations sont maigres, leurs abris précaires et leur avenir incertain. Cette situation critique a déjà coûté la vie à 10 enfants, selon le bureau des Affaires sociales de Kikwit.
Un Appel à L’action
L’attente du retour à la paix est une attente vaine sans action concrète. Ces personnes déplacées ne peuvent pas continuer à vivre dans l’attente d’une paix qui semble toujours hors de portée. L’urgence est double : mettre fin à l’insécurité qui a forcé ces personnes à fuir leur domicile et assurer un soutien adéquat à ceux qui ont déjà été déplacés.
L’inscription Électorale : Un Espoir de Changement ?
On note que la paix dans la région de Kwamouth déterminera le lancement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Aurons-nous la paix avant les élections ? La question reste sans réponse. Cependant, une chose est certaine : le sort de ces déplacés doit être une priorité politique.
Le Réveil de la Conscience Collective
La situation à Kikwit doit être un choc pour tous. Elle doit stimuler le questionnement, la colère et même l’indignation. Ces personnes déplacées ne sont pas des statistiques, mais des vies humaines, prises dans l’étau de l’indifférence et de l’inaction.
C’est l’heure pour les autorités de se montrer à la hauteur de leurs responsabilités. Il est temps d’agir pour changer la vie de ces personnes déplacées, de reconnaître leur souffrance et de leur offrir un avenir meilleur. Le scandale de l’indifférence doit cesser. Maintenant.
La Redaction