Depuis trop longtemps, l’Institut Supérieur de Techniques Médicales (ISTM) de Tshikapa a été négligé, laissé dans l’ombre de l’oubli et de l’indifférence. Mais aujourd’hui, les voix des responsables de cette institution s’élèvent avec force, réclamant l’attention urgente du nouveau gouvernement de la province du Kasaï.
Dans un plaidoyer adressé au gouverneur fraîchement élu, Dr Grégoire Bosco Tshitenge, Directeur Général de l’ISTM/Tshikapa, a dépeint un tableau sombre de la situation actuelle. Une route délabrée, impraticable, sépare l’établissement du reste du monde, rendant l’accès difficile, voire impossible. “Monsieur le gouverneur, à votre avènement, tout notre comité attend de vous la matérialisation d’asphaltage du tronçon partant de la rivière Kasaï à l’hôpital général de référence de Kalonda”, a-t-il imploré.
Mais les défis ne s’arrêtent pas là. L’ISTM/Tshikapa est également confronté à une pénurie cruelle d’eau potable et d’électricité, privant les étudiants et le personnel des conditions de travail et d’étude adéquates. “Dépourvu d’eau potable et de courant électrique de la Société d’électricité du Congo ‘EDC'”, l’institution médicale languit dans l’obscurité et la désolation.
Pourtant, les demandes ne se limitent pas à l’asphaltage des routes ou à l’installation de l’électricité. Dr Tshitenge a également plaidé pour des améliorations structurelles et éducatives essentielles : la dotation en bancs pupitres, la construction d’une polyclinique médicale moderne et fonctionnelle, le pavage des bâtiments administratifs en construction. Des mesures vitales pour redonner à cet établissement médical la dignité et le respect qu’il mérite.
Dans cette action, l’ISTM/Tshikapa ne cherche pas seulement un soutien financier ou logistique, mais un engagement sincère à redorer l’image ternie de cette institution technique médicale. “Après toutes ces attentes reformulées à l’actuel gouverneur, nous espérons de lui toutes les bonnes choses et son accompagnement en vue de redorer l’image de cette institution technique médicale”, a conclu le directeur général.
Ainsi, face à cette crise multiforme, le nouveau gouvernement de la province du Kasaï est appelé à agir avec diligence et compassion. Car derrière chaque demande, chaque appel à l’aide, se cachent des vies, des aspirations, des espoirs qui méritent d’être honorés et respectés.
La rédaction
