Après avoir bloqué la spoliation dans le Nord-Kivu, Une décision de la ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, d’annuler une concession controversée de 42 000 hectares attribuée à la société CAP Congo est accueillie avec soulagement et espoir par les agriculteurs de la province du Kwilu. Près de 600 fermiers, qui craignaient de perdre leurs terres, expriment leur gratitude envers la ministre pour cette protection de leurs droits. Pour CAP Congo, cette annulation est une humiliation publique qui remet en question son modèle d’exploitation.
Jean-Jacques Muwoko Ndolo, président du Collectif des éleveurs et agriculteurs de Bandundu, a déclaré : “C’est une victoire pour nous tous. Nous avons souffert pendant trop longtemps sous l’emprise de cette société. Maintenant, nous pouvons enfin reprendre nos activités.” Son enthousiasme est partagé par de nombreux agriculteurs qui, après l’annulation de la concession, se préparent pour la saison culturale A, considérée comme la meilleure pour les cultures. Simplice Mutombo, membre de la Commission nationale de la réforme foncière (CONAREF), souligne également l’importance de cette décision : “La ministre a fait preuve de courage. Cela envoie un message fort aux investisseurs que les droits des communautés locales doivent être respectés. CAP Congo a tenté de jouer avec la législation, mais la vérité a triomphé.”
Cependant, cette victoire soulève des préoccupations pour d’autres provinces. Le cas des victimes fuyant les violences et les représailles entre les communautés Mbole et Lengola, attendent également des actions concrètes. Un leader communautaire de la Tshopo s’est exprimé, lors d’un échange avec Kilalopress : “Nous espérons que la ministre Acacia saura entendre notre appel et qu’elle agira rapidement pour protéger nos droits, comme elle l’a fait pour le Kwilu. Il est inacceptable que des entreprises étrangères opèrent ici sans respect pour notre peuple.”
À travers ses actions fermes en matière de gouvernance foncière, la ministre Acacia ouvre la voie à une image renouvelée de la RDC sur la scène internationale. La nation peut espérer devenir un exemple à suivre, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier. Si la ministre continue sur cette lancée, certains habitants de la RDC pensent que la RDC pourrait bien devenir une modèle de justice foncière et de respect des droits humains, permettant à l’Afrique de décoller véritablement.
La confiance placée en la ministre Acacia est palpable. De nombreux agriculteurs et leaders communautaires expriment leur soutien et leur espoir pour un avenir meilleur. Mukoko Ndalo a déclaré à Kilalopress : “Nous savons que ce n’est que le début. Nous comptons sur vous pour continuer à défendre nos droits dans toutes les provinces.” Les actions d’Acacia pourraient bien initier un changement fondamental dans le paysage foncier congolais, incitant d’autres nations à emboîter le pas.
La décision d’annuler la concession de 42 000 hectares attribuée à CAP Congo est un pas important vers la justice foncière en RDC. Elle démontre la nécessité de respecter les lois et règlements pour protéger les espaces naturels et garantir une gestion transparente et équitable des ressources. A travers cette action, les voix des agriculteurs résonnent avec force de partout. Les communautés locales espèrent que cette victoire sera le tremplin d’un mouvement plus large en faveur des droits fonciers, et que la ministre Acacia continuera à être leur alliée dans ce combat contre les spoliateurs de la République, tel que le souhaite la vision de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo partout en RDC afin d’assurer un avenir durable.
kilalopress