“Impliquer la jeunesse dans l’agriculture, c’est aussi une façon de la rendre autonome et productive”. Ces propos sont de monsieur Mbusa Samuel Obedi, un des cultivateurs des cultures maraîchères dans la cité de Kanyabayonga au Sud du territoire de Lubero, au Nord-Kivu. C’était au cours d’un entretien accordé à kalalopress.net ce samedi 8 juillet 2023.
Ce jeune entrepreneur dans le domaine agricole, entretien tout le jour son jardin d’environ 50 sur 25 mettre dans le quartier Kirumba. Dans cet entretien, le jeune Mbusa Samuel Obedi, passionner de l’agriculture dès son enfance, fait les cultures maraîchères depuis plus de trois ans. Pour lui, les cultures maraîchères sont plus rentable.Cette activité lui permet d’être autonome.

«Ces cultures maraîchères sont rentables, si vous voulez avoir de l’argent dans trop peu temps, il faut les appliquées. » explique Mbusa Samuel Obedi.
Grâce à cette activité, Mbusa Samuel Obedi aide ses parents en supportant plus de 70% des frais académiques.Mais aussi, il s’est déjà procuré une parcelle, a-t-il témoigné à kilalopress.net
Quel le secret de sa réussite ?.
Comme tout autre métier, il faut du courage dit-on!. Pour qu’il espère à une bonne récolte malgré les effets du changement climatique, Samuel Obedi fait de son mieux pour mettre en profit certaines techniques agricoles. Parmi ces techniques, on cite l’arrosage chaque jour et l’utilisation des déjections animales et d’autres engrais biologiques.
«La plante a besoin d’être suivi et alimenter comme un être humain, c’est chaque matin et soir que je viens ici pour arroser et observer l’évolution de mes culture. Avent de planter mes choux je doit d’abord chercher de l’engrais. J’utilise surtout les défécation des bettes» fait savoir Obedi.
Cependant dans l’exercice de son métier, le jeune entrepreneur est confronté au problème de la divagation des bettes mais également le non accompagnement du gouvernement congolais et les ONG oeuvrant dans le domaine de l’agriculture. Au delà d’encourager d’autres jeunes qui n’ont pas d’emploi d’emboiter ses pas, Mbusa Samuel Obedi, plaide pour le soutien des autorités et des rganisations paysanne aux activités des jeunes entrepreneurs pour une émergence.
«Cette activité est rentable, seulement, nous n’avons des gens pour nous soutenir. Quand vous êtes entrain de gagner quelque chose, via un tel métier vous n’avez plus l’esprit d’aller vous enrôler dans les groupes de malfaiteurs» conclut-il.
Augustin Tsongo