La Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Inger Andersen, a récemment prononcé une déclaration lors de la conférence de presse sur l’UNEA-6, le mercredi 07 février 2024. Dans son discours, elle a exprimé ses condoléances pour l’explosion de gaz tragique à Embakasi et a remercié Soipan Tuya, secrétaire du Cabinet chargé de l’environnement, du changement climatique et des forêts de la République du Kenya, pour le soutien et le partenariat du gouvernement dans l’accueil de la sixième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement.
L’UNEA-6, en tant que principal organe décisionnel mondial en matière d’environnement, rassemblera des ministres, des organisations intergouvernementales, le système des Nations Unies dans son ensemble, des groupes de la société civile, la communauté scientifique et le secteur privé pour façonner la politique environnementale mondiale. Cette année, plus de 70 ministres et 3 000 délégués sont attendus à Nairobi pour cet événement crucial.
Alors que le monde se prépare pour cette assemblée, il est clair que le monde a une liste de choses à faire en matière d’environnement. Inger Andersen a souligné que le monde est confronté à ce que le PNUE appelle la triple crise planétaire : la crise du changement climatique, la crise de la nature et de la perte de biodiversité, et la crise de la pollution et des déchets. Ces crises affectent de manière disproportionnée le continent africain, y compris le Kenya.
Les impacts de ces crises sont déjà ressentis, avec l’année dernière ayant été la plus chaude jamais enregistrée, entraînant des tempêtes, des sécheresses et des incendies de forêt plus intenses. La biodiversité est menacée, les forêts diminuent et les sols deviennent stériles. De plus, des millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution et des produits chimiques.
Malgré ces défis, il existe une réponse mondiale à la crise. Les négociations sur le climat de l’année dernière ont marqué la fin des combustibles fossiles, avec des fonds opérationnels pour les pertes et dommages. De plus, un nouveau cadre mondial sur les produits chimiques a été établi, et des progrès ont été réalisés dans les négociations sur un instrument mondial sur la pollution plastique. En outre, de nombreux accords environnementaux multilatéraux mondiaux et régionaux, dont beaucoup sont hébergés par le PNUE, sont en place.
L’activité de l’UNEA-6 offre prévu en ce mois de février 2024 au kenya offre une plateforme cruciale pour discuter des défis environnementaux actuels et pour forger des solutions mondiales concertées. Il est impératif que les dirigeants mondiaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé unissent leurs forces pour faire face à ces crises planétaires et garantir un avenir durable pour notre planète.
Franck zongwe
