Luozi : Moisson d’espoir à une révolution agricole au service des paysans

Luozi, province du Kongo Central – La stratégie agricole du gouvernement congolais, portée par la vision du Chef de l’État sur la « revanche du sol sur le sous-sol », continue de porter ses fruits. En témoigne la visite du Ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, l’ingenieur Grégoire Mutshail Mutomb, à Nkundi, une localité proche de Luozi-centre. Sur place, il a pu constater l’aboutissement d’un ambitieux projet : 800 hectares de maïs prêts pour la récolte, cultivés par le Groupe d’Encadrement Rural (GER Plus) en partenariat avec le gouvernement central.

Ce projet incarne le dynamisme de la politique agricole nationale, qui vise à réduire la dépendance alimentaire du pays et à promouvoir l’autosuffisance. En mettant en avant l’agriculture comme un pilier du développement économique, le gouvernement s’attaque directement à l’insécurité alimentaire qui touche encore près de 27 millions de Congolais, selon les récentes estimations de la FAO. L’accompagnement technique et financier accordé aux agriculteurs permet non seulement d’augmenter la production mais aussi de structurer une chaîne de valeur locale, bénéfique aux paysans. De telles initiatives contribuent à la stabilisation des prix sur le marché intérieur et réduisent la facture des importations alimentaires.

Le succès du projet de Luozi constitue une opportunité majeure pour les agriculteurs locaux. Ceux-ci bénéficient non seulement d’une amélioration de leurs revenus, mais aussi d’une formation continue sur les techniques agricoles modernes. En structurant la production à grande échelle, l’objectif est de faciliter l’accès aux intrants agricoles, aux crédits et aux marchés pour les petits exploitants, afin qu’ils puissent mieux tirer parti de leur travail. Si ces avancées sont encourageantes, elles doivent s’inscrire dans une dynamique durable. Il est crucial de poursuivre les réformes pour renforcer les infrastructures de stockage et de transport afin de réduire les pertes post-récoltes, qui représentent aujourd’hui jusqu’’à 40 % de la production nationale. De même, l’accès à des crédits agricoles adaptés reste un défi majeur à relever pour garantir la pérennisation de telles initiatives.

L’exemple de Luozi montre que l’agriculture congolaise peut être un moteur de croissance inclusif, à condition d’un soutien constant de l’État et d’une bonne articulation entre les secteurs public et privé. En multipliant ces projets sur tout le territoire, la RDC pourra non seulement nourrir sa population, mais aussi se positionner comme un acteur majeur de la production agricole en Afrique. Avec la poursuite des efforts et une volonté politique affirmée, la transformation de l’agriculture congolaise est en marche, au bénéfice de millions de paysans et de consommateurs à travers le pays.

Par kilalopress

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