haut-Uele : Les Coulisses Dévoilées ! Jacques Bofete réhabilité en qualite de coordonnateur de l’environnement

Le silence apparent qui règne désormais à la coordination provinciale de l’environnement au Haut-Uele cache-t-il une véritable tempête sous une apparence de calme ?

Les événements survenus dans cette province reculée du nord-est de la République Démocratique du Congo soulèvent des questions brûlantes sur la gouvernance au sein du secteur environnemental.

Lundi 20 mai, des manifestations explosives ont éclaté devant le bureau de ce service public, révélant une toile complexe d’abus de pouvoir, d’administration parallèle et de conflits internes. Jacques Bofete Mputshi et Jean de Dieu Kpalegbia, deux noms au cœur de cette tourmente, se sont disputé le siège de coordonnateur, plongeant le bureau dans une crise de leadership. Pendant près de trois ans, Kpalegbia avait assumé l’intérim, suite à la suspension du titulaire par le gouverneur de province. Mais la récente décision du parquet de réintégrer Mputshi à son poste a-t-elle vraiment mis fin à cette saga ?

Les déclarations de Mputshi, appelant à l’apaisement et à la conformité aux lois régissant le secteur, semblent bien loin de dissiper les soupçons. Accusations d’administration parallèle, d’ignorance des textes réglementaires et de manque de transparence planent toujours au-dessus de cette administration. La véritable nature des relations entre les agents et les coordonnateurs reste floue, alors que des agents, ayant osé exprimer leur mécontentement, croupissent derrière les barreaux sous des accusations d’outrage à l’autorité et d’incitation à la haine tribale.

Cependant, le vrai scandale émerge lorsque l’on creuse plus profondément. Ces événements ne sont que la partie émergée de l’iceberg, révélant des fissures plus profondes dans le tissu de la gouvernance environnementale dans cette province. Quelles autres pratiques douteuses se cachent derrière les portes closes de ce bureau ? Quelles sont les connexions politiques et les intérêts personnels qui guident réellement les décisions prises ?

Les réponses à ces questions sont essentielles pour évaluer l’efficacité et l’intégrité de la gouvernance environnementale dans cette province. Il est temps de dévoiler la vérité derrière le voile de silence et d’opacité qui entoure cette affaire. Les habitants de haut-uele méritent une gouvernance transparente et responsable, pas des jeux de pouvoir et des conflits internes qui sapent les fondements mêmes du service public.

Alors que les agents croupissent en prison pour avoir osé remettre en question l’autorité en place, il est impératif que la justice ne soit pas seulement rendue, mais qu’elle soit également transparente et impartiale. Les fils et filles de la province du Haut-Uele méritent mieux que des dirigeants qui se disputent des postes au lieu de se concentrer sur la protection de leur environnement et de leur communauté.

Il est temps que la lumière soit faite sur cette affaire. La vérité doit éclater au grand jour, et ceux qui ont abusé de leur pouvoir doivent être tenus responsables. Le peuple congolais exige une gouvernance éthique et transparente, et il est temps que ceux qui sont au pouvoir l’entendent haut et fort.

La rédaction

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