Haut-Uélé : Complicité et Contrats de Sous-Traitance, Comment Kibali Gold mines aveugle les tenant de pouvoir dans cette province 

Haut-Uélé, 24 janvier 2025 – Une situation inhumaine se déroulerait actuellement dans la province du Haut-Uélé, plus précisément dans le territoire de Watsa, affectant gravement les villages de Mege, Bandaï et Consor. Depuis le 11 janvier 2025, les administrateurs territoriaux, en complicité avec certains élus et gouvernants provinciaux, auraient orchestré une mascarade en présentant de fausses victimes, au détriment des véritables souffrances endurées par la communauté de Mege.

Quatre ans de revendications ignorées dans un silence complice des élites

Depuis quatre ans, les habitants de Mege réclameraient leurs droits à la localisation et à la réinstallation. Ils demanderaient également un dialogue avec la société minière responsable de l’exploitation dans cette province. Cependant, leurs appels resteraient systématiquement bloqués par les autorités locales, qui sembleraient plus préoccupées par la protection de leurs intérêts égoïstes que par le bien-être des communautés. Le silence des élites de la province serait assourdissant. Ces élites, mandatées par la communauté pour les représenter, seraient devenues des partenaires directs de la société minière, avec des contrats de sous-traitance juteux. Par exemple, Selon certaines sources sur place le président de l’assemblée provinciale du Haut-Uélé détiendrait au moins cinq contrats de sous-traitance avec la société minière. Le gouverneur, quant à lui, en posséderait sept. Cette collusion expliquerait leur mutisme face aux souffrances de la communauté.

Diabolisation et Intimidation

Pire encore, les autorités auraient commencé à diaboliser la communauté, la qualifiant d’association de malfaiteurs et de rebelles. Ces accusations infondées viseraient à intimider les habitants et à les dissuader de continuer à revendiquer leurs droits légitimes. La société minière, agissant en maître absolu, ferait non seulement l’exploitation des ressources, mais dicterait également la loi dans la région. Face à cette situation intolérable, Cette populqtion lance un appel urgent à l’opinion nationale et internationale pour intervenir et rendre justice aux communautés de Mege, Bandaï et les villages voisins. Il revendique que leurs droits, longtemps négociés auprès du gouvernement congolais, soient enfin respectés. Ces habitants demandaient justice et réparation pour les préjudices subis.

Certains defenseurs pensent qu’il serait temps que la lumière soit faite sur ces pratiques inhumaines et que les responsables soient tenus pour compte. La communauté de Mege mériterait mieux que d’être sacrifiée sur l’autel des intérêts personnels et des contrats lucratifs.

Par kilalopress

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