Les territoires d’Ubundu et Opala, dans la province de Tshopo en République démocratique du Congo (RDC), sont secoués par des affrontements violents entre les communautés Lengola et Mbole. Ces troubles ont un impact dévastateur sur le secteur de l’éducation, mettant en péril la rentrée scolaire prévue le 4 septembre 2023.
Le chaos scolaire
Les conséquences des affrontements entre les communautés Lengola et Mbole sont dévastatrices pour le secteur de l’éducation dans la province de Tshopo. Selon les témoignages recueillis par la rédaction de Kilalopress, de nombreux établissements scolaires ont été incendiés et pillés le long de la route entre Ubundu et Kisangani. Les enseignants Mbole ont fui les menaces réelles, laissant derrière eux des écoles désertées. Seuls les enseignants de la communauté Lengola semblent encore présents, créant ainsi un déséquilibre dans l’éducation. La rentrée scolaire a été compromise dans de nombreux établissements, avec des inscriptions clairsemées même au centre d’Ubundu.
Des enfants privés d’éducation La situation d’insécurité a un impact direct sur les enfants de la région. Les affrontements ont rendu de nombreux élèves orphelins, aggravant ainsi leur précarité éducative. Les parents des zones d’Opala et d’Ubundu sont profondément préoccupés par la sécurité de leurs enfants et préfèrent les garder à la maison plutôt que de les envoyer à l’école. Face à cette réalité, la poursuite des études devient un véritable défi pour ces enfants vulnérables. La population locale demande aux autorités d’agir rapidement pour rétablir la sécurité et la paix, afin que tous les élèves puissent retrouver sereinement le chemin de l’école.
Une toile de fond complexe
Les affrontements entre les communautés Lengola et Mbole s’inscrivent dans un contexte plus large de conflits communautaires en RDC. Selon nos confreres d’ACTUALITE.CD, les tensions entre les communautés Teke et Yaka dans la région de Bandundu ont déjà affecté la situation sécuritaire du pays, exacerbées par l’activisme de Mobondo. De plus, le CLC (Comité Laïc de Coordination) a dénoncé une “insécurité généralisée” à l’Est du pays ainsi que dans d’autres régions. Cette toile de fond complexe rend d’autant plus urgente l’intervention des autorités pour mettre fin aux violences et rétablir la paix dans la province de Tshopo.
Des mesures gouvernementales attendues
Face à cette crise, le gouvernement a annoncé des mesures visant à apporter une solution durable à l’insécurité qui sévit dans la province de Tshopo. La population espère que ces actions seront mises en place rapidement afin de rétablir la sécurité et la paix, permettant ainsi à tous les élèves de reprendre leurs études dans un environnement serein. Les autorités sont désormais sous pression pour agir et mettre fin aux affrontements entre les communautés Lengola et Mbole, afin de permettre à la population de retrouver une vie normale et à la jeunesse de Tshopo d’accéder à une éducation de qualité.
La population réclame des actions immédiates des autorités pour rétablir la sécurité et la paix, afin que tous les élèves puissent reprendre leurs études dans un environnement propice à leur développement. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui doivent prendre des mesures concrètes pour changer la vie de la population de Tshopo.
La redaction
