Les chefs des forces et de défense des pays membres de l’EAC se sont accordés, depuis mercredi 6 décembre à Arusha (Tanzanie), sur le plan de retrait de leur force régionale de l’est de la RDC. D’après le communiqué final de cette rencontre, ces forces se retireront d’une manière échelonnée en trois phases allant du vendredi 08 décembre 2023 jusqu’au 7 Janvier 2024.
Disons que ce processus est déjà amorcé étant donné qu’un premier contingent kenyan d’environ 300 militaires de l’EAC a déjà quitté Goma au Nord-Kivu le dimanche 3 décembre matin, à destination de Nairobi. Pendant ce retrait les chefs d’état-major recommandent que toutes les parties notamment les FARDC, le M23 et les groupes armés observent un cessez-le-feu pour favoriser une sortie apaisée des contingents de l’EAC RF.
Ce retrait est une conséquence de la décision de la République démocratique du Congo qui n’a pas prolonger le mandat des forces régionales de l’EAC, qui a expiré vendredi 8 décembre 2023. Lors de la réunion, les différentes parties ont pris acte de cette position de la RDC et ont recommandé aux ministres de défense de cesser leurs opérations sur le sol de la RDC, à dater du 8 décembre 2023. Cependant, les pays contributeurs des éléments pouvaient emboîter le pas au Kenya qui a déjà retiré ses 300 militaires depuis le weekend dernier mais aussi le Soudan qui devaient retirer ses 287 soldats ce vendredi.
Par la suite, le reste des éléments de l’EAC, dont les contingents ougandais et Burundais poursuivront leur retrait progressif jusqu’à la date limite du 7 Janvier 2024. Dans ce document, dont une copie est parvenue à Kilalopress.net, les chefs d’États n’ont pas manqué d’exprimer leur regret suite aux affrontements répétitifs en cours sur plusieurs fronts entre forces loyalistes (FARDC) coalisées aux troupes d’autodéfense Wazalendo, contre les terroristes du M23, non loin de la ville volcanique de Goma.
Wendo Joés.
