Il ne se passe plus une nuit sans qu’un cas de banditisme soit enregistré dans la partie Sud de la ville de Goma, au Nord-Kivu. Cette situation se caractérise par des incursions nocturnes dans des maisons des civils par le groupe de 40 voleurs. A cela, s’ajoute l’incendie ou asphyxie au gaz butane des plusieurs personnes dans leurs maisons.
Le tableau sécuritaire sombre peint par le Conseil de la jeunesse, en commune de Goma, dans cette ville par le biais de son président, Jules Ngeleza. Il dit avoir dénombré 11 cas d’assassinat, 25 cas de cambriolage, 24 cas d’incendie avec plus de 6 personnes calcinées dans leurs différentes maisons, deux décès par asphyxie causé par le gaz buthane dit Mazuku, et 8 accidents dans cette partie de la ville de Goma.
La jeunesse indique que plusieurs facteurs sont à la base de cette situation sécuritaire instable. Elle parle entre autres de la prolifération des maisons de tolérance et des ventes du chanvre et autres. Cette insécurité est confirmée par Dedesi Mitima, chef du quartier Lac vert.
Dans son entité par exemple un cas de cambriolage a été enregistré sur avenue lushagala, contigüe du Parc des Virunga à l’ouest de la ville. Ce cadre de base fustige que les malfrats opèrent en toute aisance et sans être inquiété.
Flavien MUHIMA
