Depuis quelques mois, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a lancé la gratuité d’accouchement et la prise en charge gratuite des nouveaux nés en RDC. Ce projet qui avait commencé dans la ville province de Kinshasa, est le premier volet du package des soins dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture santé universelle au pays.
L’objectif fondamental de ce programme est de garantir des soins et des services de santé de qualité et gratuits à des femmes enceintes et aux nouveaux-nés pendant leur premier mois de vie. Il devient effectif en province du Sud-kivu dès ce mardi 31 octobre 2023, après son lancement officiel par le ministre national de la santé publique, Roger Kamba Mulanda qui a effectué un déplacement de Kinshasa vers le Sud-kivu pour la cause.
Pour le gouvernement provincial, ce projet va sans doute permettre de lutter contre la mortalité maternelle et infantile à travers tout le pays en général et particulièrement au Sud-Kivu. En suite, il va veiller, selon le gouvernement, à ce que les femmes ne perdent plus la vie en donnant naissance.
Bien avant l’instauration de la gratuité d’accouchement, plusieurs femmes en difficulté financière au Sud-kivu, comme à travers les pays, choisissaient d’accoucher dans leurs maisons que d’aller à l’hôpital par crainte de la facture. Celles-ci et leurs bébés (nouveaux nés) étaient exposées par cette habitude, au risque de décès avant, pendant ou après accouchement, en se faisant aider par d’autres femmes sans qualification ni expertise.
Grâce à l’effectivité de la gratuite d’accouchement et de la prise en charge gratuite des enfants de 0 à 1 mois, les femmes ont la garantie d’accéder à des soins de santé de qualité au moment et à l’endroit propices sans que cela ne génère pour elles des difficultés financières.Il est nécessaire que le gouvernement veille à ce que la gratuité de la maternité initiée ne soit foulée au pied par certains responsables d’hôpitaux comme c’est le cas pour la gratuité de l’enseignement primaire. Des mesures barrières devraient être prises pour pousser les personnes des mauvaise volonté à respecter cette initiative combien louable.
Salomon Mubasi