Tuerie des civils à Beni : Les cours toujours suspendus, les enseignants réclament justice

La ville de Beni et le chef-lieu du territoire de Beni, Oïcha, restent en proie à la peur et à l’incertitude après la tragique tuerie de 27 personnes à la machette. Située à moins d’un kilomètre du quartier général de l’armée, cette attaque a choqué la communauté locale et a eu un impact direct sur le système éducatif de la région.

Depuis neuf jours, plus de 130 écoles publiques et privées sont fermées à Oïcha, tandis que la même situation prévaut à Beni depuis lundi dernier. Les enseignants, en deuil de leurs collègues décédés lors de cette attaque, demandent des réponses des autorités et veulent connaître les résultats de l’enquête annoncée.

Justin Kambale, secrétaire permanent du syndicat des enseignants du Congo territoire de Beni, déclare : “Parmi les 27 personnes tuées, nos trois camarades enseignants ont été lâchement abattus par les ADF. Nous avions demandé aux autorités les résultats de l’enquête indépendante. Dès que nous obtiendrons les résultats, nous reprendrons le travail.” Malgré leurs efforts pour trouver une solution, les enseignants n’ont pas réussi à parvenir à un accord sur la levée de la suspension des cours.

Les autorités locales appellent au calme et à la patience, mais la population est profondément marquée par cette tragédie. Certains habitants ont même abandonné la cellule de Masosi, où s’est déroulée l’attaque, par crainte pour leur sécurité, malgré la présence policière dans la zone.

Dans l’attente de justice et de réponses, la ville de Beni reste plongée dans l’incertitude. Les enseignants réclament justice pour leurs collègues tombés lors de cette tuerie, et espèrent pouvoir reprendre leur travail une fois que les résultats de l’enquête indépendante seront rendus publics.

Rédaction.

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