Nord-Kivu : des conditions difficiles d’étude pour des élèves exposés à des intempéries à Walikale et Rutshuru

Les élèves de l’institut Walikale dans le groupement Ikobo en territoire de Walikale, au Nord-Kivu, étudient encore dans des mauvaises conditions. Ces élèves estimés à plus de 300 étudient selon des sources locales sous des hangars sans pupitres ni toitures qui servent de salles de classes.

Selon le préfet des études au sein de cette école, cette situation affecte la transmission des connaissances pendant cette période de pluvieuse dans cette région. Ezéchiel Mupira, qui craint des conséquences négatives sur l’éducation des enfants dans cette partie de la province, lance un appel aux autorités compétentes et aux personnes de bonne volonté de venir au secours de ces enfants qui risquent de rater l’année si rien ne fait, dans l’urgence.

«C’est vraiment pitoyable de voir les conditions dans lesquelles étudient les enfants à l’institut Walikale. Nous avons déjà inscrit au moins 350 élèves. Mais nous n’avons pas des salles des classes. Ces enfants risquent d’abandonner à cause des mauvaises conditions dans lesquelles, ils étudient. Avec la présence des groupes armés dans la zone, j’ai peur que ces derniers soient recrutés par des miliciens. Que les autorités écoutent nos cris d’alarme » a-t-il fait savoir à kilalopress.net.

Une situation presque similaire est observée dans plusieurs écoles du territoire de Rutshuru, dans le groupement Jomba. Sur place, bon nombre d’écoles ont été détruites lors de la guerre entre les M23 et les FARDC l’année dernière.

D’après un des enseignants à Rutshuru, les écoles qui ont tenté reprendre les activités sociales lundi 11 septembre 2023, fonctionnent difficilement. Les élèves n’ont pas des bancs encore moins des salles répondant aux normes étant donné que des meubles et immeubles ont été détruits pendant la guerre.

Signalons que le groupement Ikobo dans le territoire de Walikale compte seulement deux écoles secondaires.Toutes ces deux écoles comme plusieurs autres de Jomba, en Rutshuru, nécessitent un appuie soit un accompagnement des autorités congolaises pour assurer une bonne éducation aux enfants de ces coins.

Augustin Tsongo depuis Lubero

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