Dans le souci de lutter contre la criminalité environnementale au Sud-kivu, un atelier pédagogique de réflexion a donné carte blanche à l’élaboration d’une cartographie des acteurs oeuvrant dans la défense de l’environnement au Sud-kivu ainsi qu’à la restructuration d’un réseau des défenseurs environnementaux capable de militer contre la criminalité environnementale.
C’était ce vendredi 02 mai 2025 dans la salle de réunion de l’Action pour la Promotion et la Protection des Peuples et espèces menaces APEM, située sur Avenue Fizi dans la commune D’Ibanda à Bukavu, que 20 défenseurs environnementaux ont pris le bœuf par les cornes en réfléchissant sur les mécanismes, outils et stratégies de mises pour réduire sensiblement la criminalité environnementale.
APEM reste convaincue que les défis à relever sont énormes mais avec les concours des acteurs environnementaux engagés pour éradiquer dla criminalité environnementale liées aux activités humaines qui mettent en péril le PNKB, la destruction des écosystèmes du lac Kivu et la dégradation de la biodiversité au Sud-kivu pourront être réduit sensiblement si pas éradiquer.
“Notre objectif est de mobiliser et impliquer tous les réseaux de défenseurs environnementaux engager dans la lutte contre la criminalité environnementale. Nous avons mis en place un réseau national, trans-régional qui va lutter contre ce crime honteux vis-a-vis de l’environnement . Ce réseau aura pour mission de faire face à plusieurs menaces environnementales, des exploitations illicites de forêt qui s’annoncent rides dans toutes les zones sous occupation, les pollutions d’eaux, et la dégradation de sols. Cette étape d’identification des acteurs oeuvrant dans la lutte contre la criminalité permettra de faire une cartographie qui va nous aider à trianguler les informations sur toute l’étendue. Nous allons dénoncer et faire en suite des plaidoyers auprès des autorités ” rassure Ir Eddy Mugaruka chef d’Antenne APEM Sud-kivu.

Satisfaits du déroulement de l’activité, les défenseurs de l’environnement, pensent que l’initiative est tellement bonne et qu’elle mérite l’accompagnement de tous néanmoins ces derniers ont émis le vœu de voir le partenaire APEM réfléchissent encore sur le volet qui implique les activités de résilience capables de rendre économiquement autonome les acteurs qui sont impliqués dans la destructions de l’environnement.
Alors que dans sa philosophie que le chef Antenne a dévoilé que leur projet possède un troisième volet de résilience qui est celui d’accompagner financièrement les communautés dans des activités génératrices de revenus.
Pour Aline Witawabo, ka chargé du genre au sein de l’organisation RAPY structure de autochtones pygmées militant dans la lutte contre le crime environnementale, confirme que son organisation est dans la sensibilisation de la communauté pour la ramener à réduire sensiblement son activités sur la forêt ainsi que sur tous les écosystèmes.
” _Nous sommes en train de travailler avec la communauté pour l’ interdire toute activité qui détruit l’environnement. Toute fois, nous envisageons qu’il y ait des activités génératrices de revenues qui peuvent empêcher la communauté à aller vers les forêts”_ , a t elle plaidé.
Par la suite Aline clarifie que ce ne sont pas les peuples Autochtones qui sont à la base de la dévastation des forêts comme les prétendent des mauvaises langues.
*Si la voix de l’expérience s’assume?
le jalon de l’évolution est lancé et une nouvelle ère du changement a sonné. Un petit espoir se dessine progressivement. Dans le nuage surgit une petite lumière , Josué Aruna facilitateur de l’atelier promet place son expérience au profit des nouveaux défenseurs environnementaux et du réseau mis en place en particulier.
” _Au niveau du projet nous assurons accompagner les stratégies mises en place par APEM. Nous allons voir par quelle manière on pourra collaborer avec les réseaux qui viennent de prendre place_ ,” rassure Aruna. D’ajouter :” _nous vous promettons qu’il y a une période où la société civile environnementale va assurer le monitoring avec les membres du réseau qui existe déjà et faciliter le plaidoyer conjoint”_ a- t- il martelé.
Présent dans la salle Bayubasire Bikaya Innocent chef de Bureau à la coordination provinciale d’environnement a rappelé à l’audience l’existence d’un arsenal juridique qui doit être suivi pour la gestion saine et parfaite de l’environnement.
Notamment des textes réglementaires, lois du pays, arrêtés chartes et Conventions internationales qui règlement le secteur.
Les acteurs environnementaux sous la proie des groupes armés
Alors que les efforts des uns est des autres sont fournis pour limiter la destruction de l’environnement et des zones protégées, les groupes armés qui eculment les zones des l’Est de la RDC ne laissent aucun manoeuvre aux acteurs environnementaux.
Les défenseurs environnementaux qui dénoncent sont inquiétés et d’autres tués et la plus part d’entre eux ont fuit leurs milieux. Signalons que Actions pour la promotion et protection des peuples et espèces menacés (APEM) est une ONG congolaise qui vise le bien être humain à travers les respects des droits dans un environnement sain et équilibré. Elle prône un monde sans injustice dans la gestion de ressources.
Par Patrick Babwine