Journée mondiale sans sacs en plastique. En RDC, il n’y a toujours pas de mise en œuvre du décret interdisant la production d’emballages plastiques. Les études montrent que le plastique représente une menace permanente pour la société.
En Afrique, et en RDC particulierement les emballages plastiques utilisés pour les boissons sont la principale forme de pollution. À l’occasion de la Journée mondiale sans sacs en plastique célébrée chaque 3 juillet, l’humanité est sensibilisée aux impacts nocifs des sacs en plastique sur l’environnement.
Le plastique est une source majeure de pollution et constitue un risque pour la biodiversité. En plus d’être très peu biodégradable, les sacs en plastique se dispersent rapidement dans les mers et la nature.
En RDC, pour lutter contre l’utilisation des sacs en plastique et autres emballages à Kinshasa, l’ancien gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, a signé une note circulaire le 21 janvier 2021 interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastique et autres emballages.

Cette décision fait suite au décret numéro 17/018 signé en 2017 par le Premier ministre, interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastique et autres emballages en RDC. Une mesure appréciée par les écologistes et les ONG de protection de l’environnement.
À l’occasion de la célébration de cette année 2024, le gouvernement et ses partenaires sont appelés à trouver des solutions alternatives pour soutenir cette mesure par l’exécutif provincial, car les sacs en plastique sont à l’origine de plusieurs problèmes environnementaux, notamment les inondations, la destruction des sols, l’érosion, la saleté, et bien d’autres maux.
Les sacs en plastique sont devenus un problème majeur pour les écosystèmes. Leur légèreté permet de les transporter facilement par le vent, les faisant ainsi atteindre les rivières et les océans. Les sacs en plastique peuvent mettre jusqu’à 1000 ans pour se décomposer. Ils se fragmentent en microplastiques, pénétrant ainsi dans la chaîne alimentaire et constituant un danger sérieux pour la faune et la flore.
L’impact de cette journée promeut la sensibilisation et l’éducation environnementale. Les États sont appelés à encourager l’émergence d’un marché pour des alternatives durables et à inciter les entreprises à innover.
Les opinions de plusieurs résidents de Kinshasa interrogés par kilalopress.net sur l’utilisation des sacs en plastique vont pratiquement dans la même direction.
Il est donc temps d’agir.
Par Cedric MUTEYA