Mongala : Défenseurs de l’Environnement en Danger ,Quand la Loi est Bafouée au Profit de l’Illicite

Depuis l’attaque brutale contre Monsieur Olivier ALONDA, Chef de Brigade de l’Environnement à Binga le 25 juin dernier, une question cruciale se pose : comment protéger efficacement ceux qui risquent leur vie pour protéger notre environnement ? Cette agression révèle une menace croissante pesant sur les défenseurs de l’environnement, qui nécessite une réponse urgente et proactive.

L’incident à Binga n’est malheureusement pas isolé. Les défenseurs de l’environnement à travers le monde font face à un risque croissant de violence physique lorsqu’ils tentent d’appliquer la loi contre les activités illégales telles que l’exploitation forestière non autorisée. Ces attaques non seulement compromettent la sécurité des agents de l’État, mais également découragent d’autres personnes de s’engager dans la protection de l’environnement, par peur des représailles.

Il est impératif que les gouvernements prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des défenseurs de l’environnement. Cela inclut non seulement des dispositifs de protection physiques adéquats lors de leurs missions sur le terrain, mais aussi un accès immédiat et gratuit aux soins médicaux en cas de violence. Trop souvent, ces héros méconnus doivent lutter seuls pour obtenir justice et réparation après avoir été attaqués pour avoir simplement fait leur devoir.

AJBS et d’autres organisations de défense des droits humains appellent à une action gouvernementale rapide. Il est essentiel de mettre en place des mécanismes juridiques robustes pour poursuivre et sanctionner sévèrement les auteurs de violence contre les défenseurs de l’environnement. En outre, des programmes de sensibilisation sont nécessaires pour changer les mentalités et promouvoir le respect des agents de l’État dans l’exercice de leurs fonctions environnementales.

Selon quelques analystes congolais, cet incident à Binga doit servir de déclencheur pour des réformes urgentes. La protection des défenseurs de l’environnement ne devrait pas être une option, mais une obligation morale et légale. Garantir leur sécurité et leur accès aux soins médicaux est une étape cruciale vers un avenir où ceux qui défendent notre planète ne sont plus exposés à des risques inacceptables. La communauté internationale, les gouvernements et la société civile doivent unir leurs forces pour assurer que personne ne soit persécuté pour avoir protégé notre patrimoine commun.

La question n’est pas seulement de rendre justice à Olivier ALONDA, mais aussi de garantir que chaque défenseur de l’environnement puisse travailler sans craindre pour sa vie. C’est un appel à l’action que nous ne pouvons ignorer, pour préserver notre planète et ceux qui la défendent.

La Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

mkaaji_mupya
gnwp
palmadoc
ACEDH
%d blogueurs aiment cette page :