La ville de Kinshasa se prépare à une vaste opération d’assainissement, ciblant spécifiquement les véhicules abandonnés qui encombrent ses artères publiques. Selon un communiqué émis par le Commissariat provincial de la Police de Kinshasa, les propriétaires concernés disposent de sept jours pour retirer leurs véhicules en panne ou en très mauvais état des voies publiques, sous peine de saisie et de mise à la casse.
Le communiqué, signé par le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, fait suite à une réunion du comité provincial de sécurité présidée par le gouverneur de la ville. Cette réunion a abouti à plusieurs décisions visant à résoudre les problèmes d’embouteillages persistants, largement exacerbés par la présence de véhicules abandonnés sur les routes et dans les espaces publics.
Le commandant de la Police nationale congolaise à Kinshasa a clairement averti que les propriétaires ayant ignoré cet ultimatum verront leurs véhicules saisis et envoyés à la casse. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large de la municipalité pour améliorer la circulation et l’hygiène urbaine, en préparation d’une opération d’assainissement baptisée « opération coup de poing ».
L’initiative rappelle une opération similaire menée en janvier 2023, avant la visite du souverain pontife, visant à dégager les espaces publics des obstacles et à assurer une ville plus accueillante et fonctionnelle pour ses résidents et visiteurs.
Cette décision soulève des questions sur l’impact social et économique pour les propriétaires de ces véhicules, ainsi que sur l’efficacité à long terme de telles mesures pour résoudre les défis structurels de la métropole congolaise. Alors que les autorités cherchent à améliorer l’image de Kinshasa et à renforcer son infrastructure, l’équilibre entre l’ordre public et les droits des citoyens devient un enjeu crucial à surveiller dans les jours à venir.
La Rédaction
