Francophone Africa Business Summit 2025 : L’ Ambassadrice de la paix agricole et Présidente du Conseil d’Administration de la Coopérative Agricole et d’Élevage (COOPAGEL) Excellence Lydiane Nabami Nyembo mobilise les investisseurs autour du secteur agricole, et du leadership féminin pour une Afrique intégrée

Lors d’un forum économique, Son Excellence Lydiane Nabami Nyembo a lancé un plaidoyer vibrant pour attirer les investisseurs étrangers vers les secteurs agricole de la République démocratique du Congo (RDC). Dans son intervention, elle a souligné trois axes prioritaires pour une collaboration mutuellement bénéfique.

Après le succès de l’édition 2024, qui avait rassemblé plus de 250 acteurs influents issus de divers secteurs, la deuxième édition du Francophone Africa Business Summit (FABS) s’est tenue les 18 et 19 février 2025 à Lagos, au Nigeria. Placé sous le thème « Consolider la croissance en Afrique : capitaliser sur les opportunités », cet événement a réuni des leaders d’opinion, des chefs d’entreprise et des acteurs institutionnels engagés dans le renforcement de l’intégration économique régionale. L’objectif principal était de favoriser les synergies entre les marchés francophones et anglophones du continent afin de stimuler le commerce intra-africain.

FABS 2025 s’inscrit dans la continuité du sommet précédent, en approfondissant les opportunités de croissance et d’expansion des marchés africains. Pendant deux jours, investisseurs, décideurs et entrepreneurs ont exploré des stratégies concrètes pour accroître les échanges commerciaux et les investissements transfrontaliers. Cet événement s’est affirmé comme une plateforme essentielle pour amplifier les opportunités et consolider la coopération économique entre les différentes zones linguistiques du continent.

Une forte mobilisation des femmes dans les échanges économiques

L’une des grandes avancées de cette édition a été la participation active des femmes d’affaires africaines, illustrant ainsi leur rôle croissant dans le développement économique du continent. Parmi les figures marquantes de ces assises, l’Ambassadrice de la paix et agricole en RDC, madame Lydiane Nabami Nyembo, Présidente du Conseil d’Administration de la Coopérative Agricole et d’Élevage (COOPAGEL), a souligné l’importance de cet événement pour les femmes entrepreneures congolaises.La dirigeante a insisté sur l’importance de développer l’industrialisation dans la production de semences, en collaboration avec les acteurs locaux. « Les ABC de l’agriculture, c’est la semence », a-t-elle déclaré, invitant les investisseurs à s’associer aux Congolais via la loi sur la sous-traitance pour créer des « partenariats gagnant-gagnant ». Elle a cité l’exemple de Copagel, une structure déjà active dans la production et la transformation semencière, comme modèle à renforcer.

Face à l’immensité du territoire congolais – un « pays-continent » aux spécificités provinciales variées –, Mme Nabami Nyembo a appelé à une production locale d’engrais. « Nos sols, notamment dans les zones minières, ont besoin de suppléments. Les investisseurs peuvent nous aider à fabriquer ici des fertilisants, comme les engrais granulés ou le MPK, pour booster notre production agricole », a-t-elle expliqué. La troisième priorité concerne les produits phytosanitaires. La RDC, exposée à des échanges transfrontaliers peu régulés, se retrouve parfois avec des produits dangereux pour la santé. « Nous avons besoin d’outils pour contrôler ces intrants et protéger nos populations », a-t-elle alerté, plaidant pour des investissements dans ce domaine. Mettant en avant l’expertise locale, Lydiane Nabami Nyembo a salué le rôle de Coopagel, un établissement semencier déjà opérationnel dans la chaîne de valeur agricole. « Travaillons ensemble pour moderniser ce secteur vital », a-t-elle conclu, rappelant que la RDC offre un cadre légal et des opportunités à saisir. Selon elle, FABS 2025 a permis aux femmes de la RDC de renforcer leurs stratégies d’intervention dans l’amélioration des chaînes de valeur du secteur agricole. Grâce aux échanges avec d’autres femmes d’affaires des pays francophones et anglophones, elles ont pu identifier de nouvelles opportunités de réseautage afin d’améliorer la performance de leurs entreprises et de créer davantage d’emplois pour les populations locales.

La ville de Lagos a été choisie pour accueillir cet événement en raison de son rôle central dans le dynamisme économique de l’Afrique subsaharienne. En tant que hub financier et commercial, elle constitue un cadre propice aux échanges interrégionaux entre les économies francophones et anglophones. Cette édition du FABS a mis en avant des secteurs clés tels que l’énergie, la fintech, l’industrialisation, l’agritech et les infrastructures, permettant aux investisseurs d’explorer des écosystèmes d’affaires émergents et de mieux comprendre les enjeux spécifiques à chaque région. Cette édition a marqué une étape importante vers une coopération accrue entre les économies africaines, avec un accent particulier sur l’inclusion des femmes dans les processus de décision et d’investissement. Cet appel de madame Lydiane Nabami Nyembo s’inscrit dans une stratégie plus large visant à transformer l’agriculture congolaise, tout en garantissant des retombées économiques équitables pour les investisseurs et les populations locales. Une avancée qui laisse présager un futur plus prometteur pour l’entrepreneuriat féminin et le développement économique en Afrique.

Par Franck zongwe lukama

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